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Un jouet de Montréal fait un tabac

Paul Chiasson / La Presse Canadienne

Morgan Lowrie, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Chaque année, les fabricants de jouets espèrent avoir trouvé l’équilibre parfait entre la technologie, la fantaisie et le prix pour attirer l’intérêt des enfants et des parents à Noël. Cette année, l’entreprise montréalaise WowWee Canada croit avoir trouvé la formule magique.

Les Fingerlings sont des bébés singes animés qui répondent au toucher, et aux sons en clignant des yeux, en chantant et en envoyant des bisous soufflés. Le jouet a été lancé plus tôt cette année et a connu un grand succès en magasin et en ligne.

Les Fingerlings ont rapidement disparu des tablettes des magasins, ce qui a amené plusieurs parents à chercher désespérément le produit en ligne pour recevoir à temps pour Noël ces petits singes colorés de 12 centimètres de long.

En date de lundi, plusieurs Fingerlings de couleurs étaient parmi les jouets les plus vendus sur le site Amazon.ca. Ils ont également été classés parmi les jouets les plus populaires de Forbes.com, ToyRUS et Target.

Le succès du jouet n’est pas tout à fait surprenant pour le directeur de la création de l’entreprise, Benny Dongarra, qui faisait partie de l’équipe montréalaise qui a conçu les Fingerlings.

Il a toujours cru que le jouet connaîtrait un grand succès… mais il a cette impression pour tous les jouets qu’il fabrique.

«C’est difficile à dire, parce qu’on avait vu cela venir pour plusieurs articles, mais ça s’est réalisé avec Fingerlings», a-t-il confié en entrevue au siège social de l’entreprise, à Montréal.

Bien que les Fingerlings soient fabriqués en Chine, ils ont été entièrement conçus dans un édifice historique situé au sud du canal Lachine qui sert de bureau et de laboratoire de jouets à WowWee Canada.

L’idée du jouet est venue de la responsable de marque, Sydney Wiseman, qui regardait des vidéos d’une espèce de singes de l’Amérique du Sud appelés les ouistitis pygmées, qui sont si petits qu’ils peuvent enrouler leurs pattes autour un doigt humain.

«Elle a dit: « Est-ce qu’on peut en faire un jouet? » J’ai dit: « Oui, je pense qu’on peut faire cela »», s’est-il souvenu.

Dans leur bureau, ils ont donc commencé à dessiner le jouet, à fabriquer des modèles en trois dimensions et à créer le premier prototype de ce qui allait devenir les Fingerlings.

«Nous étions sûrs très tôt que nous avions un jouet gagnant entre les mains — eh bien, entre les doigts», a-t-il blagué.

Une fois que le prototype a été terminé, la conception du jouet a déménagé de Montréal aux bureaux de Hong Kong, qui supervise la production et l’assemblage.

«Nous voulons mettre le plus de technologie possible, mais sans exagérer le produit», a expliqué M. Dongarra.

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