À l’occasion du 65e anniversaire de l’adoption du drapeau québécois, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) a cherché à défendre le caractère rassembleur du fleurdelisé.
Le président de la SSJB, Mario Beaulieu, a insisté sur le caractère apolitique de l’anniversaire, en faisant appel à tous les Québécois, indépendamment de leurs convictions. «Les Québécois de toutes allégeances politiques et de toutes origines peuvent s’unifier derrière le symbole qu’est le drapeau du Québec», a-t-il déclaré lors d’un point de presse au parc Camille-Laurin, à Montréal.
D’après le président de la SSJB, ce drapeau ne constitue pas un «symbole défensif» qui devrait servir à diviser la population. Il représente «la somme de tous les efforts […] qui ont façonné l’identité du peuple québécois et qui ont permis à nos ancêtres de paver la voie au Québec moderne», a ajouté M. Beaulieu.
La journée d’activités en l’honneur du drapeau a débuté vers 7h30, alors que la SSJB a distribué des drapeaux et des feuillets d’information à la sortie de plusieurs stations de métro. Plusieurs dizaines de citoyens ont également distribué des drapeaux au complexe Desjardins, d’où ils ont entamé, vers midi, une marche jusqu’au parc Camille-Laurin, décoré pour l’occasion d’une panoplie de fleurdelisés.
Un spectacle-hommage au drapeau doit avoir lieu lundi soir à la Maison Ludger-Duvernay. L’événement, animé par l’historien Marcel Tessier, comprend des prestations du chanteur Alexandre Belliard et du groupe Eldéanne.
Le drapeau québécois a remplacé officiellement l’Union Jack britannique sur la tour centrale de l’hôtel du Parlement, à Québec, le 21 janvier 1948. En mémoire de l’événement, la première ministre Pauline Marois a participé lundi après-midi à une cérémonie de salut au drapeau dans la capitale nationale.