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Québec: le projet de tramway attendra les nouvelles études

Vu comme élément central du RSTC, le tracé du tramway doit traverser la ville de Québec sur 22 km, du secteur de Cap-Rouge jusqu'à Charlesbourg

François Cattapan - Métro Média

Avant d’accorder un éventuel feu vert au projet de tramway dans la capitale, le gouvernement du Québec veut avoir toutes les données à jour. Les récents changements apportés aux éléments du Réseau structurant de transport en commun (RSTC) et les perspectives d’achalandage doivent être réanalysés.

C’est en ces termes que la vice-première ministre et ministre responsable de la capitale, Geneviève Guilbault, a répondu au maire de Québec Régis Labeaume. Ce dernier met de la pression sur le provincial afin d’obtenir l’aval permettant de procéder aux appels de proposition. L’administration municipale souhaite réaliser cette étape charnière nécessitant 12 à 14 mois avant les élections de novembre 2021.

Évoquant la saine gestion des fonds publics, Mme Guilbault estime pertinent d’évaluer l’impact des modifications apportées au début de l’été. Elle réitère néanmoins le besoin pour Québec de se doter «d’un réseau de transport collectif moderne et efficace». Jamais cependant elle ne s’avance jusqu’à affirmer que le tramway constitue la bonne solution. Chose certaine, l’option trop coûteuse d’un métro est exclue.

«Vous le savez comme moi. Vous habitez à Québec comme moi. L’appui au tramway est variable au fil des péripéties qui ont marqué son élaboration.» Genevière Guilbault, vice-première ministre du Québec et ministre responsable de la capitale

Projet régional

Au cours d’un point de presse tenu mercredi en fin d’après-midi, la ministre a indiqué qu’au mieux il faut attendre les résultats de l’étude du ministère des Transports sur les déplacements, fin septembre. Du même souffle, elle n’écarte pas la possibilité que la décision ne soit prise qu’après le dépôt du rapport du BAPE, début novembre. Et une autre étude doit être déposée bientôt concernant le troisième lien routier entre Québec et Lévis.

Geneviève Guilbault réitère que le gouvernement provincial aborde les deux grands chantiers de transport conjointement. Elle n’écarte d’ailleurs pas de fusionner les bureaux de projet du RSTC et du tunnel interrive.

«On travaille avec une vision régionale plus large. Il faut également intégrer l’importance de la desserte en transport collectif des banlieues et l’interconnexion entre les réseaux de la Rive-Nord et de la Rive-Sud. C’est ce qu’on préconise depuis le début», souligne la ministre.

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