Accusé d’avoir tardé à rejoindre l’épicentre de la pandémie, Montréal, durant la première vague, le premier ministre François Legault assure qu’il y sera «régulièrement» cet automne. Lorsqu’il ne sera pas en travaux parlementaires, l’élu souhaite en fait faire une tournée des régions les plus touchées.
«C’est important d’être présent dans les régions où il y a plus de cas. Il va continuer d’y avoir beaucoup de cas à Montréal. Donc je vais y être régulièrement», a soutenu le leader de la Coalition avenir Québec, jeudi, en marge du caucus présessionnel de sa formation.
Au cours de la première vague, le premier ministre avait attendu la mi-mai avant de visiter Montréal, qui était alors le point chaud de la pandémie, non seulement au Québec, mais aussi au Canada. Le confinement dans la province s’était mis en marche deux mois plus tôt.
À la première visite montréalaise de M. Legault, la grande région métropolitaine venait de dépasser les 1000 cas pour 100 000 habitants.
M. Legault, qui s’était défendu vertement devant les critiques des oppositions. Il a finalement passé une bonne partie de l’été à la Place des Arts, au centre-ville de Montréal.
«Évidemment, l’Outaouais a aussi beaucoup de cas, Laval, Québec, l’Estrie. Je vais continuer à essayer de faire la tournée de toutes ces régions-là.» – François Legault, au sujet des régions qu’il compte visiter cet automne dans le cadre de la pandémie
Visiter les «zones jaunes»
Les quatre régions sélectionnées par M. Legault sont les quatre secteurs identifiés comme faisant partie de la zone «jaune» du système d’alerte COVID-19 du gouvernement. Séparé en quatre paliers, ce système associe la couleur jaune à une «préalerte».
«Dans les deux dernières semaines, tous nos indicateurs sont en croissance, tant en matière d’augmentation des cas qu’en ce qui a trait aux taux de positivité dans certains arrondissements», avait confirmé sa porte-parole principale, Dre Mylène Drouin.