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Investissement Québec veut augmenter ses subventions aux projets verts

Une borne de recharge pour voitures électriques

Une borne de recharge pour voitures électriques

La principale société d’État économique au Québec, Investissement Québec (IQ), a les projets de développement verts en ligne de mire. En sortie de pandémie, son président souhaite faire grimper la part de l’environnement dans les subventions que l’organisme accorde.

«Les technologies vertes et les projets structurants de la filière électrique, ça fait partie de nos priorités», a indiqué vendredi le principal dirigeant d’IQ, Guy LeBlanc, qui procédait d’ailleurs au lancement de comités de développement régionaux pour la relance post-COVID.

Selon le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, «20% à 25%» des projets du ministère et d’IQ sont «alimentés par la filière environnementale».

«Qu’on parle des projets de batteries, de la fabrication de véhicules électriques, de recyclage, cette filière-là est très pertinente.» – Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie

La manufacture de batteries lithium-ion fait partie du discours du ministre depuis quelques années déjà. Il souhaite d’ailleurs faire du Québec «la batterie verte de l’Amérique du Nord», avait-il déjà affirmé.

Investissement Québec a récemment débloqué 600 M$ pour devenir propriétaire de la moitié des actifs de l’entreprise Nemaska Lithium, qui bat de l’aile. La compagnie d’exploitation minière souhaite justement utiliser le lithium québécois pour alimenter des voitures électriques.

Sauf que la compagnie s’était mise à l’abri de ses créanciers l’an dernier, avant de montrer la porte à son président et chef de la direction.

Comités de développement

MM. Fitzgibbon et LeBlanc procédaient vendredi au lancement officiel de 17 comités d’experts et de professionnels pour aider à la relance de l’économie. Composés d’une douzaine d’entrepreneurs, ils auront tous un rôle «consultatif».

M. LeBlanc voit dans la création de ces groupes une occasion de relance économique après les dégâts de la crise sanitaire. «Ils auront d’autant plus de pertinence», a-t-il indiqué.

Une fois les projets choisis par les comités, la décision finale d’aller de l’avant reviendra au ministère. Le ministre Fitzgibbon maintient d’ailleurs que les projets sélectionnés devront, dans la mesure du possible, se faire dans le respect de l’environnement.

«Toutes les fois qu’on a un projet d’investissement, on regarde l’implication environnementale du projet. S’il n’est pas « environnementalement » acceptable, on ne va pas le refuser, mais il va falloir des facteurs atténuants importants pour l’accepter.» – Pierre Fitzgibbon

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