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Un groupe de parents québécois réclame plus de places en garderie

Ma place au travail

De nombreuses familles québécoises ont manifesté dimanche matin pour dénoncer le manque de places en garderies,

Dénonçant la pénurie de places en garderie qui empêche des milliers de personnes de retourner travailler, des parents de partout en province ont manifesté vers 6h, dimanche. En sortant devant leur domicile pour «faire du bruit», les membres du mouvement #maplaceautravail souhaitaient manifester leur insatisfaction par rapport au manque perçu de mesures appropriées au budget provincial présenté le 25 mars par le gouvernement caquiste.

Créé le 17 mars, le groupe Facebook «Ma place au travail» compte 5900 abonnés. Créé par Myriam Lapointe-Gagnon, une mère de famille de Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, le groupe affirme que 51 000 enfants seraient inscrits au guichet d’accès unique du gouvernement, en attente d’une place en Centre de la petite enfance (CPE) ou en garderie privée subventionnée ou non, ce qui empêcherait bon nombre de parents de retourner au travail.

«C’est vraiment un casse-tête pour les parents du Québec de trouver une place en garderie. On a notamment plus de 500 parents dans le milieu de la santé dans notre groupe. Des centaines d’infirmières ne peuvent retourner travailler.» – Myriam Lapointe-Gagnon

Les membres du mouvement ont récemment été nombreux à faire parvenir une lettre contenant des pistes de solution à leur député provincial. On y propose une vingtaine de solutions à court terme ainsi qu’une demi-douzaine de solutions à plus long terme.

Dans un avenir proche, le groupe suggère notamment la création d’installations temporaires dans l’attente de la construction des CPE et d’augmenter la limite de 80 enfants à 100 enfants par installation le temps que des projets approuvés soient construits,

À long-terme, on souhaite notamment voir Québec améliorer les conditions de travail des éducatrices en garderie ou encore d’offrir un crédit d’impôt ou une aide financière pour toute entreprise désirant offrir une installation de type CPE dans ses locaux.

Éducatrices

Le mouvement souhaite aussi voir le gouvernement agir rapidement pour pallier à la pénurie d’éducatrices en garderie, qui se chiffrerait à 3000 au Québec.

«Il faudrait donner des bourses, rémunérer les stages, donner des primes COVID-19. Ça prend de l’argent, des budgets qu’il faudrait débloquer rapidement», indique Mme Lapointe-Gagnon.

Celle-ci croit également qu’il est nécessaire de créer davantage de places en CPE.

«Le ministre [de la Famille] nous promet 5000-7000 places au courant de l’année. Mais on lui dit qu’il y a déjà 51 000 enfants sur la liste. Ce n’est pas suffisant», souligne Mme Lapointe-Gagnon.

Quelque 1500 services de garderie en milieu familial auraient fermé leurs portes entre mars et octobre 2020 en raison de la pandémie.

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