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La fin de la pandémie? On risque de rater notre chance, craint l’OMS

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus

Un faux sentiment de fin de pandémie plane sur la planète et pourrait gâcher l’occasion de la maîtriser enfin, selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. C’est ce qu’il a exprimé lors de la réunion d’action mondiale contre la COVID-19, lundi.

La forte couverture vaccinale et la moindre gravité du variant Omicron font craindre au directeur général de l’OMS qu’un «faux récit de fin de pandémie» s’installe.

Ce qui inquiète le directeur général, c’est que ce récit prend racine alors que «la faible couverture vaccinale et les faibles taux de dépistage dans d’autres pays créent les conditions idéales pour l’émergence de nouveaux variants».

116 pays sous-vaccinés

«Nous pouvons maîtriser la pandémie cette année, mais nous courons un risque accru de gâcher cette opportunité. Actuellement, 116 pays sont loin d’atteindre notre objectif commun de vacciner 70% de la population de chaque pays d’ici le milieu de cette année», a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le directeur général de l’OMS demande d’ailleurs à tous les pays de soutenir l’objectif mondial de 70%. «Nous devons de toute urgence soutenir les dirigeants politiques pour accélérer le déploiement des vaccins.»

Au Québec, le plan de déconfinement est en branle. Jusqu’au 14 mars, un bon nombre de mesures sanitaires vont être assouplies. Le 14 février, les gyms et spas peuvent rouvrir, mais en se limitant à 50 % de leur capacité d’accueil.

Les activités parascolaires des niveaux collégial et universitaire reprennent également lundi, incluant celles de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes.

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