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Ottawa renforce la tarification de la pollution dans tout le pays

Steven Guilbeault, candidat du PLC, promet de viser zéro émission nette d'ici 2050.

Steven Guilbeault

Le gouvernement fédéral a mis en place un système dans lequel, au fil du temps, il est de plus en plus coûteux de polluer: il y aura donc un renforcement de la tarification de la pollution dans le pays à compter du 1er avril 2023 et pour les années suivantes.

Ottawa a également annoncé le montant des remises de l’Incitatif à agir pour le climat prévues pour l’an prochain dans les provinces assujetties à l’approche fédérale. Ces remises sont utilisées pour reverser directement aux ménages les produits de la tarification de la pollution.

«Ce qu’il faut savoir à propos de la tarification de la pollution au Canada, c’est que toutes les recettes sont remises aux Canadiens», explique la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland. «Huit ménages canadiens sur dix qui reçoivent des paiements de l’Incitatif à agir pour le climat se voient remettre plus d’argent dans leur compte de banque que ce que la tarification de la pollution leur coûte. Et ces paiements réguliers sont particulièrement avantageux pour les ménages à faible revenu.»

L’an prochain, les familles qui reçoivent déjà l’Incitatif à agir pour le climat verront le montant de leurs remises augmenter. Parallèlement, le gouvernement encourage les industries à améliorer leur efficacité et à employer des technologies plus propres.

La tarification de la pollution fonctionne – elle permet de lutter contre les changements climatiques, elle remet de l’argent dans les poches des Canadiens et elle contribue à stimuler une économie forte et durable.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault

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