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Le Plan d'action contre la pauvreté jugé insuffisant

Le Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion social, présenté dimanche, n’a pas impressionné le Parti québécois et les groupes sociaux, qui estiment que Québec aurait pu aller plus loin. «Ce n’est pas avec ce Plan qu’on va éliminer la pauvreté, a affirmé Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Il y a quelques mesures intéressantes, mais l’objectif ultime de ce Plan, c’est de faire du Qué­bec une des nations industrialisées où il y a le moins de pauvreté dans le monde. On passe à côté de la cible.»

Le Collectif est particulièrement déçu que le gouvernement n’ait pas accepté d’abolir, comme il le demandait, les catégories de personnes admissibles à l’aide sociale. En ce moment, les bénéficiaires sont classés selon qu’ils sont aptes au travail ou présentent une condition qui limite leur retour sur le marché du travail.

Le Collectif estime qu’en maintenant les catégories, Québec crée des inégalités parmi les des plus démunis. Le gouvernement rétorque qu’il lui en coûterait 7 G$ de plus s’il abolissait les catégories de bénéficiaires. De plus, le ministre du Travail, Sam Hamad, juge qu’une telle mesure ne favoriserait pas l’emploi.

La porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi et de solidarité sociale, Monique Richard, s’est réjouie du fait que le «gouvernement sorte de sa léthargie», mais elle considère que Québec aurait pu faire plus. «Le crédit d’impôt à la solidarité n’est pas suffisant. Ça ne permet pas de faire face à l’augmentation des tarifs, a-t-elle indiqué. De plus, on se demande si les 3 000 logements annoncés sont les mêmes que ceux annoncés en décembre et qu’on attend toujours? On attendait ce Plan depuis un an. Je pense qu’on aurait pu aller beaucoup plus loin.»

Quelques points du Plan d’action:

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