Le premier week-end de l’Opération Nez rouge a été fort occupé. Près de 5300 raccompagnements ont été effectués.
«Les partys de bureau ne sont pas tous commencés. La prochaine fin de semaine, ça devrait être autour de 10 000 [raccompagnements], soit le double», a indiqué, lundi, le président-fondateur de l’Opération Nez rouge, Jean-Marie De Koninck.
Quelques 4195 bénévoles se sont mobilisés à partir de vendredi pour aider les personnes qui ont consommé de l’alcool et qui ne sont pas en état de conduire.
M. De Koninck a indiqué que le millionième bénévole de l’organisation est attendu dans la nuit de samedi à dimanche. «C’est ce qu’indiquent nos chiffres», a-t-il dit. La personne ne sera pas identifiée, mais de petites fêtes seront organisées dans chacune des équipes Nez rouge.
Les bénévoles de l’organisation auront droit cette année à un hommage sur le site internet de Nez rouge. À chaque jour, l’histoire de l’un d’entre eux sera soulignée. Ils seront aussi invités à raconter leurs péripéties sur le portail Histoires d’un soir.
Depuis que l’Opération Nez rouge a été mise sur pied, en 1984, le nombre de décès attribuables à l’alcool au volant a chuté de façon importante. D’après la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), environ 800 décès étaient recensés annuellement au début des années 1980. En 2011, il y en a eu 180.
«[Cent quatre-vingts décès], c’est quand même beaucoup, a fait valoir Jean-Marie De Koninck. Il y a encore beaucoup de travail à faire. On parle des décès, mais on ne parle des blessés grave.»
De 2007 à 2011, la SAAQ a dénombré une moyenne annuelle de 410 blessés graves et de 2070 blessés légers dans des accidents causés par l’alcool au volant.