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L’insécurité alimentaire s’est intensifiée au Québec et à Montréal

Plus de la moitié des banques alimentaires du Québec ont dû aider davantage de personnes dans le besoin au cours de la dernière année.

D’après le Bilan Faim, dévoilé mardi, 56% des organismes québécois de dépannage alimentaire ont constaté en 2014-2015 une augmentation de la demande de la part de ménages qui peinaient à remplir leur garde-manger. Celle-ci a crû en tout et pour tout de 4%, ce qui fait en sorte que pas moins de 163 152 Québécois ont dû recevoir un coup de main pour s’alimenter. Près du tiers de ceux-ci (36,4%) était des enfants.

Les ménages recevant de l’aide sociale représentent la plus grosse proportion (46%) de bénéficiaires de l’aide alimentaire. Ils sont quelque peu plus nombreux que ceux qui ont un revenu (41%), provenant entre autres d’un emploi (16%), d’une rente d’invalidité (18%) ou d’un régime de retraite (7%).

«Les ménages qui prennent la décision difficile de demander l’aide de banque alimentaire ont tendance à être ceux qui souffrent le plus gravement d’insécurité alimentaire, car leur revenu est trop faible pour leur permettre de [répondre] à leurs besoins les plus fondamentaux», est-il écrit dans le rapport du Bilan Faim.

La majorité de ces ménages dans le besoin (67%) vivent dans un logement non-subventionné. Certains (7%) sont même propriétaire d’une maison. Seulement 20% de ces personnes moins bien nanties reçoivent aussi une aide pour se loger dans un appartement.

Dans le Bilan Faim, des propositions sont faites pour freiner le recours aux banques alimentaires. Il est notamment question de mettre en place un revenu de base pour remplacer les programmes provinciaux d’aide sociale, d’augmenter le nombre de logements abordable et de bonifier les mesure d’employabilité et de formation pour les personnes analphabètes.

Quelques chiffres sur Montréal

Moisson Montréal a compilé les chiffres pour la région. Voici les faits saillants :

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