Plus de trois années ont passé depuis que la mannequin Charlotte Cardin a foulé les planches à l’émission La Voix. Ces jours-ci, on voit l’auteure-compositrice-interprète vêtue d’un simple coton ouaté gris aux côtés de sept autres artistes d’ici – Scott Helman, Ruth B, le duo Humans, Meghan Patrick, Jazz Cartier, Tyler Shaw et le trio EMP – dans le cadre la campagne publicitaire #sweatstyle de la marque canadienne Roots.
Celle qui a fait la une du magazine Elle Québec pas plus tard que cet été est néanmoins plus que prête à embrasser sa carrière d’artiste, quitte à délaisser le mannequinat. Entretien.
En quoi cette séance photo a différé des autres que vous avez réalisées en tant que mannequin?
Cette campagne pour Roots me représente en tant qu’artiste et non pas en tant que mannequin. J’y suis aux côtés de sept autres musiciens/groupes qui représentent la relève musicale canadienne et cela me rend super fière.
Vous avez affirmé en entrevue espérer arrêter éventuellement le mannequinat et enfin vivre de votre musique uniquement. Pour vous, est-ce que l’un exclut l’autre?
L’un n’exclut pas nécessairement l’autre, mais c’est certain que la musique est ma passion principale. Ainsi, il est donc naturel pour moi de vouloir y consacrer 100 % de mon temps. Je pense toutefois que les deux carrières peuvent se rencontrer (par exemple, en devenant l’égérie d’une marque).
D’autres mannequins ont percé avec succès le monde de la musique. Je pense notamment à Carla Bruni. Est-ce que le parcours de certaines femmes vous inspire particulièrement? Lesquelles?
J’aime bien le parcours de Carla Bruni, mais je dois avouer que mes principales influences musicales ne sont pas celles de mannequins devenues musiciennes, mais plutôt Radiohead, Daniel Bélanger, Citizen Cope et Céline Dion.