Culture

Les Lavigueur remportent un gros lot… de Gémeaux

Tout comme l’an dernier, Le Bye Bye de RBO a gagné gros au gala des Prix Gémeaux. Et tout comme l’an dernier, il est arrivé bon deuxième au chapitre des productions les plus primées. En l’absence de Minuit, le soir, André Ducharme, Guy A. Lepage, Yves Pelletier et Bruno Landry se sont fait voler la vedette par une autre série marquante de la télévision québécoise.

Les Lavigueur, la vraie histoire a remporté pas moins de neuf trophées, dont quatre au cours de la cérémonie tenue en soirée, présentée au Théâtre Maison­neuve de la Place des Arts et diffusée en direct sur les ondes de Radio-Canada.

Sacrée Meilleure série dramatique, Les Lavigueur a fait main basse sur la quasi-totalité des prix d’interprétation. Pierre Verville, Laurence LebÅ“uf et Amélie Grenier ont tous été honorés. Marc Beaupré a réussi à éviter un balayage de la célèbre famille en remportant le Gémeaux du Meilleur rôle de soutien (dramatique) pour son rôle dans Le négociateur.

Le réalisateur Sylvain Archambault et l’auteur Jacques Savoie ont aussi été récompensés pour leur travail au sein de la saga tirée du livre du fils Yve Lavigueur.

Le Bye Bye de RBO 2007 a de nouveau fait une récolte de six prix, dont celui de la Meil­leure interprétation (humour).

«Cette année, on est très contents de donner la chance à Véro de scrapper son jour de l’an!» s’est exclamé Guy A. Lepage une fois sur scène.

Ce dernier a également reçu le prix du Meilleur animateur (série d’entrevues ou talk-show). Pendant ses remerciements, l’humoriste a invité Dany Turcotte à venir le rejoindre sur scène, afin de lui remettre sa statuette dorée. «Ça n’existe pas, le prix du Meilleur coanimateur, mais si ça existait, tu le gagnerais», a déclaré Guy A. au micro.

Tout le monde en parle a aussi reçu, pour la troisième année consécutive, le Prix Gémeaux du public Desjardins.

Les émissions Annie et ses hommes et Les hauts et les bas de Sophie Paquin se sont vu remettre cinq prix chacune. Fait à noter, Suzanne Clément, alias Sophie Paquin, est venue cueillir son prix non pas en empruntant les escaliers placés aux abords de la scène avec grâce et élégance, mais plutôt en grimpant sur celle-ci, vêtue de sa chic robe et de ses talons hauts.

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a également pris le temps d’honorer Pierre Roy, chef de file de la télévision spécialisée au Québec, en lui décernant le Grand Prix de l’Académie.

Chapeau, Véro!
Véronique Cloutier nous avait annoncé un gala «glamour». L’animatrice a tenu sa promesse en offrant, entre autres, un numéro d’ouverture fort ambitieux qui n’était pas sans rappeler ceux de Billy Cristal à la cérémonie des Oscars.

Alliant musique, danse et capsules préenregistrées, le segment a pu compter sur la participation de Louis-José Houde, Normand Brathwaite, Paul et Pierre Houde, Julien Poulin (dans la peau de Bob Gratton) et surtout Anne Dorval, qui avait revêtu pour l’occasion les habits de Criquette, son personnage du CÅ“ur a ses raisons.

Parmi les bons coups de Véronique et de son équipe, on notera le sketch mettant en vedette les panellistes de 110 % en guise d’introduction à la catégorie du Meilleur téléroman. «Ça va encore être Annie et ses hormones», prédisait Michel Bourgeron, au côté de Jean?Perron et de Serge Touchette.

Très réussies, également, les parodies de C.A. et de Taxi 0-22, qui mettaient de l’avant les talents comiques de Véro. De quoi nous donner espoir que le Bye Bye 2008 de l’animatrice sera aussi drôle que ceux de RBO.

Les extraits en coulisse présentés durant les pauses publicitaires se sont avérés très divertissants, grâce entre autres à Sébastien Delorme, qui a profité de la tribune pour s’excuser auprès de sa blonde, l’actrice Julie Perreault, qu’il n’avait pas embrassée avant de venir cueillir son prix. 

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