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Culture

Geneviève Guérard revient à ses premières amours avec Meneu­ses de claques

Geneviève Gué­rard a peut-être troqué ses chaussons de ballet pour des souliers à talons hauts, mais ça ne l’empêche pas de revenir à ses premières amours dès qu’on lui en donne l’occasion. Comme quoi on peut sortir la fille de la danse, mais on ne sort pas la danse de la fille…

Un an après Heure de pointes, l’ex-étoile des Grands Ballets canadiens revient avec une seconde série documentaire sur le monde de la danse. Diffusée à l’antenne d’ARTV, Meneu­ses de claques lève le voile sur la vie professionnelle de ces femmes qui divertissent les foules pendant les matchs des Alouettes de Montréal. Des auditions au dernier match de la saison, en passant par un stage de perfectionnement à Dallas et la séance photo du fameux calendrier, Geneviève Gué­rard fait découvrir aux téléspectateurs cet univers à l’endroit duquel elle avait tant de préjugés.

«Au début, je me demandais vraiment c’était quoi l’intérêt de tourner une série sur les cheerleaders, admet l’animatrice. Com­me la plupart des gens, je pensais que c’était juste des pitounes qui voulaient se faire voir sur le bord d’un terrain de football.»

Après avoir passé près de 12 mois en leur compagnie, Geneviève Guérard dit avoir changé son fusil d’épaule… même si sa brève incursion sur les lignes de côté lui a confirmé qu’elle ne deviendra jamais une adepte du pompon.  «Du ballet, je n’ai fait que ça pendant 20 ans. Aujour­d’hui, j’ai le goût d’expérimenter différentes choses, explique-t-elle. Je suis con­ten­te d’avoir eu la chance d’être une cheerleader le temps d’une partie, j’ai trouvé ça drôle, mais ça s’arrête là. Disons que je ne me sentais pas vraiment très à l’aise.»

Une fille dans la cité
S’il y a un endroit où Gene­viève Guérard admet avoir trouvé ses repères, c’est sur le plateau de Six dans la cité, le nouveau magazine culturel de Radio-Canada. Entourée de vétérans de la critique (René Homier-Roy, Nathalie Petrowski, Franco Nuovo, Marie-Christine Blais et Catherine Perrin), l’ancienne ballerine de 36 ans y discute de ses coups de cÅ“ur… et se permet quelques coups de gueule.

«Quand on m’a annoncé que je faisais partie de l’équipe, j’ai eu peur, parce que tout le monde a en moyenne 20 ans d’expérien­ce de plus que moi, note l’ancienne collaboratrice à Prochaine sortie et On fait tous du show-business. Mais en tant qu’ex-danseuse, je baigne dans la culture depuis que je suis toute petite. Je n’ai peut-être pas tout vu, mais ça ne veut pas dire que je n’ai rien à dire non plus.»

En dépit des débats parfois cacophoniques qui se tiennent à l’émission depuis son entrée en ondes en septembre, Geneviève Guérard apprécie beaucoup les échan­ges qui y sont proposés. Des discussions qui se poursuivent même quand la caméra s’est éteinte. «C’est comme être dans un brunch avec ses amis, indique-t-elle. Ce qui est fascinant, c’est que je n’ai pas l’impression de travailler tellement je m’amuse et je découvre plein de trucs. Je me sens chez moi dans cet univers qui, il n’y a pas si longtemps, m’était étranger.»

Le stress d’enregistrer une émission en direct se compare-t-il à celui d’enchaîner les entrechats devant une salle pleine à craquer? «Pas du tout! s’exclame Geneviève Guérard. Être ballerine, c’est ce que j’avais de plus difficile à faire dans la vie. Je l’ai fait et je l’ai réussi. Le trac de la scène, je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort en télé.»

Meneuses de claques
À ARTV
Mardi à 21 h 30

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