Culture

Une lutte à finir entre Musée Éden et Aveux aux Gémeaux

Marc-André Lemieux - Métro

Aux dires du président de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision au Québec, Charles Ohayon, Musée Éden et Aveux se livreront «une lutte à finir» au prochain gala des prix Gémeaux. Les deux séries ont obtenu respectivement 18 et 17 nominations en vue de la grand-messe de la télé, qui sera diffusée à Radio-Canada le 19 septembre.

Musée Éden et Aveux se mesureront dans plusieurs catégories, dont celle de la Meilleure série dramatique, qui comprend également Le Gentleman, C.A. et Mirador. La domination du tandem est si écrasante qu’il mono­­polise la prestigieuse catégorie du Meilleur premier rôle masculin du côté des dramatiques : Paul Doucet, Vincent-Guillaume Otis et Benoît Brière sont en lice pour Musée Éden, tandis que Guy Nadon et Maxime Denommée se distinguent pour Aveux.

Les hauts et les bas de Sophie Paquin, qui partait avec une longueur d’avance sur tout le monde en 2009, avec 15 nominations, reçoit cette année 12 mentions, dont Meilleure comédie, un honneur qu’elle partage avec Les Parent, La galère, Rock et Rolland et Taxi 0-22. Chez les téléromans, Ya­maska arrive bon premier, avec 11 citations. Parmi les émissions qui tirent aussi leur épingle du jeu, citons Providence (9), La galère (8), Ni plus ni moi (7), C.A. (7) et Enquête (7). Pour la 25e édition des prix Gémeaux, un nombre record de 1 480 candidatures ont été reçues.

Véro soulignera les 25 ans des prix Gémeaux
télé. À la barre de la soirée pour une troisième année d’affilée, Véronique Cloutier soulignera les 25 ans des Gémeaux à l’aide de sket­ches et de numéros spéciaux le 19 septembre prochain. La blonde animatrice tentera toutefois de faire les choses différemment du gala Artis, qui célébrait lui aussi son 25e anniversaire en avril. «Chaque année, je vais au gala Artis en me disant : « J’espère qu’on n’a pas trop d’idées en commun! »» raconte Véronique.

Contrairement à l’année dernière, Véro ne figure dans aucune catégorie pour Paquet voleur (Le verdict n’était pas admissible, étant donné sa date de diffusion). L’étoile du petit écran ne semblait pas s’en faire pour autant. «Mon nanane, je l’ai déjà : c’est d’être sur scène le soir du gala. C’est de loin ce que je préfère», explique-t-elle. C’est juste plate pour le reste de l’équipe.»

Louis Morissette furieux
Comme il l’a si bien dit, Louis Morissette était «en osti», hier, au dévoilement des finalistes aux prix Gémeaux. En raison d’une erreur de son producteur,  C.A. se retrouve en lice dans le volet réservé aux séries dramatiques, alors que par le passé, elle figurait parmi les comédies. «Je suis furieux, déclare l’auteur. Quand j’ai appelé chez Novem pour qu’on m’explique ce qui s’était passé, la seule réponse que j’ai eue, c’est « Ah… désolé. »» «Ils ont coché le mauvais carré. C’est aussi con que ça!» ajoute-t-il.

Morissette se réjouissait cependant pour Isabelle Blais et Alexandre Goyette, qui ont tous deux reçu une mise en nomination pour leur interprétation, mais il se disait déçu pour Antoine Bertand. Le lauréat 2009 du Gémeaux du Meilleur acteur dans une comédie ne figure pas parmi les finalistes du côté des dramatiques.

«On a soumis l’émission où [Antoine Bertrand] court tout nu dans la rue, raconte-t-il. C’était très drôle comme épisode. C’est certain qu’on n’allait pas le récompenser du côté des dramatiques pour une scène de même!» Plus encore, cette année, Morissette croyait vraiment en ses chances de gagner le prix de la Meilleure série ou des Meilleurs textes si C.A. s’était mesurée à La galère et à Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Mais contre Aveux, l’auteur ne donne pas cher de sa peau.

«On s’entend-tu pour dire que je ne vais pas préparer de speech? ironise-t-il. C’est dommage. C’était notre meilleure année. Je ne dis pas qu’on aurait gagné, mais on avait une chance…» Avec un peu de chance, peut-être que cet incident poussera Louis Morissette à écrire une cinquième saison de C.A.?

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