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Culture

Un doublé signé Roch Voisine

Roch Voisine a remporté deux prix lundi soir à L’autre gala de l’ADISQ. Grâce à son dernier opus, Americana, le chanteur de 48 ans a tiré son épingle du jeu dans deux catégories : Album de reprises et Artiste québécois de l’année – Interprétation autres langues. «J’aimerais remercier les fans de country au Québec… Et ceux qui le sont devenus cette année. Il y en a pas mal», a déclaré l’heureux élu une fois sur scène.

Après avoir vu ses deux précédents CD remporter le prix de l’Album alternatif de l’année (Trompe-l’œil en 2006 et Labyrinthes en 2009), Malajube a répété l’exploit avec La caverne. «Cette semaine, notre van de tournée nous a lâchés. Il a fallu qu’on aille la porter à la cour à scrap. Ce soir, on aimerait donc remercier ceux qui sont un peu plus dignes de confiance dans nos vies : ceux qui viennent voir nos spectacles et qui achètent nos albums», a blagué le claviériste Thomas Augustin au micro.

Comme prévu, Arcade Fire a dominé la catégorie de l’Album anglophone de l’année avec The Suburbs, un opus qui a notamment remporté les grands honneurs à la dernière cérémonie des prix Grammy.

Retenus à San Francisco, où ils participaient à un concert-bénéfice organisé par Neil Young, Win Butler et sa bande n’ont pas été les seuls gagnants à briller par leur absence. En tournée en Europe, les gars de Misteur Valaire n’ont pu recevoir le prix du Meilleur album de musique électronique en mains propres. Le quintette originaire de Sherbrooke a toutefois célébré sa victoire au moyen d’une vidéo qu’il avait tournée en Corse.

De son côté, la Française ZAZ a évoqué Félix Leclerc dans ses remerciements pour le prix de l’Artiste de la francophonie s’étant le plus illustré au Québec.

Pour sa part, Ginette Reno a gagné le Félix de l’Album s’étant le plus vendu pour La musique en moi. Au micro, la diva a partagé sa nervosité avec l’auditoire comme elle seule sait le faire. «À chaque fois, je vous le jure sur la tête de Dieu : j’ai le gras des fesses qui tremble!» a-t-elle lancé.

Quant à Marie-Josée Lord, elle a reçu le prix de l’Album de l’année – Classique vocal. «Mon album, c’était comme une grossesse : j’ai été enceinte pendant six ans et j’ai finalement trouvé de bons gynécologues qui m’ont aidée à accoucher!» s’est-elle exclamée.

Alors qu’Éric Lapointe est reparti avec le trophée de l’Album rock (Le ciel de mes combats), Samian a fait de même du côté hip-hop (Face à la musique). Le rappeur a dédié son prix à son cousin, qui lutte contre le cancer. «Courage!» a-t-il lancé avant de s’éclipser en coulisse.

Parmi les prestations qui ont retenu notre attention, signalons la collaboration d’Anodajay et de Diane Tell sur Jamais su, un extrait du dernier album du rappeur dont la mélodie s’inspire du célèbre Souvent, longtemps, énormément de l’auteure-compositrice-interprète.

Seul au piano, Pierre Lapointe a aussi ravi nos oreilles avec la touchante Au 27-100 rue des Partances.

Fred Pellerin et Galaxie au Gala de l’industrie

Quelques heures avant que Roch Voisine ne s’illustrent au Théâtre St-Denis, Fred Pellerin et Galaxie faisait de même au Club Soda, où se tenait le gala de l’industrie. Le conteur a raflé deux statuettes, soit celles du Scripteur de spectacle et du Metteur en scène de l’année.

Parmi les autres lauréats de ce rendez-vous, signalons Olivier Langevin, alias Galaxie, et son acolyte, Pierre Girard. Ensemble, ils ont triomphé dans les catégories du Mixage et du Réalisateur de l’année pour l’album Tigre et diesel.

Les gagnants
Malajube a gagné le prix de l’Album alternatif de l’année pour La caverne.

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