Jane Levy tient la vedette du (très) sanglant remake du film-culte de Sam Raimi, Evil Dead.
Jane Levy veut que ce soit clair : elle n’est pas une amatrice de films d’horreur. Mais franchement, pour quelqu’un qui n’est pas fan du genre, elle n’a pas choisi celui qui a le moins d’hémoglobine au programme, puisqu’elle est à la tête de la distribution d’Evil Dead (L’opéra de la terreur), le remake du classique de Sam Raimi, réalisé par Fede Alvarez. Dans cette version, on suit de nouveau cinq jeunes qui s’en vont dans un chalet isolé dans les bois et qui libèrent par inadvertance un esprit démoniaque en lisant un livre ensorcelé par des forces maléfiques. Mais cette fois, plutôt que d’être en vacances, les étudiants sont dans le bois pour aider Mia (le personnage de Jane Levy) à se débarrasser de sa dépendance à l’héroïne. Et grâce aux innovations dans les effets spéciaux, ce film atteint un niveau d’horreur qui ne peut que retenir l’attention.
Avez-vous trouvé facile de parler de ce film en entrevue?
Ce qui est bien, c’est qu’on est tous très excités à ce sujet, et je pense qu’on en est tous très fiers. Ça fait plaisir de parler de trucs qui nous rendent fiers. C’est assez douloureux quand tant l’acteur que l’intervieweur sont assis un en face de l’autre à se dire : «On le sait tous que c’est nul, ce film, alors pourquoi on est ici?»
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C’est rafraîchissant de voir un film d’horreur qui se préoccupe autant de la question de la crédibilité du scénario, par exemple en donnant une raison valable aux jeunes de se rendre dans ce terrifiant chalet dans le fin fond des bois.
Oui, je ne sais pas si je le ferais! Si j’avais à suivre une cure de désintoxication, je ne crois pas que j’irais au milieu de la forêt, mais d’autres le feraient sûrement! J’aime ce thème parce qu’il devient une métaphore pour toute l’histoire, et aussi parce que ça permet de faire un bon drame. On comprend à peu près le point de vue de chacun, et je pense que c’est ce qui donne les meilleurs résultats – dans un film, une pièce, une série, un livre… – quand les arguments de tout le monde sont valables. Mia a raison, il y a quelque chose dans ces foutus bois! Mais les autres ont bien raison de ne pas lui faire confiance. La seule personne qui a plutôt tort est Eric (Lou Taylor Pucci), qui lit le livre. Tout est de sa faute!
Qu’avez-vous pensé des éléments les plus horribles du scénario?
Quand je le lisais, je me disais que ça serait plaisant à tourner! Je me souviens de m’être dit : «Oh mon Dieu, c’est l’horreur de toutes les horreurs. Ça n’arrête jamais. Et quand on pense que le paroxysme a été atteint, ça continue encore!» Je pensais que ça serait presque drôle. Tellement terrible qu’on n’aurait pas le choix d’en rire. Mais je ne riais pas pendant le tournage, je peux vous l’assurer!
Evil Dead
En salle dès vendredi