Des grosses guitares, de la puissance, des vieux succès au refrain chanté a capella par la foule, des nouvelles tounes «même si c’est sûr qu’on est plus attachés aux anciennes»… ouaip, le grand spectacle d’Eric Lapointe, donné mardi soir sur la Place des festival, était solide et efficace.
Entouré de ses complices, dont Martin Bolduc à la basse et son «alter ego» Stéphane Dufour à la guit, le chanteur à la voix rauque a enchaîné les incontournables de sa discographie, dont Marie-Stone, Terre promise et l’hymne des Boys. Avec un sourire en coin – et apres avoir interprete la piece Tendre fesse – Lapointe a rappelé que les thèmes abordés en chanson sont habituellement «assez simples» et se résument essentiellement à cinq choses, à savoir
«l’amour, les peines d’amour, la mort, l’amitié et le cul».
«Et moi, le cul, c’est mon sujet de predilection!» a-t-il ajouté avant de présenter un morceau de circonstance tiré de son plus récent album, Jour de
nuit».
Comme pour répondre à la pluie qui a commencé à tomber doucement pendant la ballade Un beau grand slow, puis très fort pendant Loadé comme un gun le coach de La Voix a doublé d’énergie, même pendant les morceaux plus doux, dont D’l’amour j’en veux pu. Bien joué.