Culture

Toujours plus de (beaux) malaises

Martin Matte et sa famille fictive sont de retour sur les ondes de TVA avec de tout nouveaux malaises qui raviront le public.

La première saison des Beaux malaises avait obtenu un franc succès – les épisodes ont rallié chaque semaine deux millions de téléspectateurs, et la série a aussi raflé quatre trophées au dernier gala des prix Gémeaux.

«Ce n’est pas banal, une deuxième saison, fait remarquer Martin Matte, coscénariste avec François Avard et acteur principal de la série. La première était stressante, mais je savais déjà de quoi je voulais parler; les thérapies de couple, le sexe chez les handicapés… Mais pour la seconde, mes idées étaient déjà exploitées… c’était le projet d’une année, finalement!» lance-t-il à la blague avant d’ajouter: «Je crois sincèrement que la deuxième est encore meilleure que la première»

Et en effet, si on se fie aux trois premiers épisodes, dévoilés hier aux médias, Martin Matte n’a pas hésité à aller encore plus loin dans les rires francs et/ou jaunes que provoquait déjà sa première offrande. Notamment dans ses interactions avec ses enfants, à des milles de la rectitude politique (par exemple, quand son fils raconte à Martin la blague «Qu’est-ce qui est vert et dangereux? Un petit pois avec une mitraillette!» et que l’humoriste y va d’une démolition en règle du gag de son fils, terminant sur un «Ben c’est ça, braille! Tu seras peut-être drôle un jour!»), mais pourtant empreintes d’affection… à sa manière.

Encore une fois, l’humoriste est entouré d’une solide distribution, incluant des apparitions de nouveaux visages. Robert Lepage, par exemple, est hilarant dans le rôle d’un artiste visuel pédant qui regarde de haut les humoristes, parce qu’il a l’impression que «depuis Molière, on copie, on répète». Considérant que le psychologue de Martin (Alexis Martin) l’a mis au défi d’être franc en tout temps même quand la vérité risque de déplaire aux gens, vous imaginez la suite.

Dans un autre épisode, Martin est également forcé d’aller assister à la fête d’une amie de sa fille, dont la mère correspond à tous les clichés des «pauvres»; dans le suivant, il se retrouve au cœur d’une pseudo-controverse après que les médias se sont emparés d’une vidéo où il chante une chanson à ses enfants en imitant différents accents. Dans chaque cas, Matte s’en donne à cœur joie avec les tabous sans pourtant que ça soit trop, sans perdre la tendresse qui est tout de même bien présente au gré de ces traits d’humour bien baveux. Assurément, ce n’est pas cet hiver que le succès de la comédie faiblira.

Toujours réalisée par Francis Leclerc, la deuxième saison des Beaux malaises comprendra 11 épisodes d’une demi-heure chacun.

Les beaux malaises
À TVA
Dès mercredi à 21 h

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