Culture

Critiques CD: Jean Leloup, Punch Brother, The Gay Nineties…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Jean Leloup, Andre Papanicolaou, Punch Brother, The Gay Nineties et Yseult.

La conquête du ciel
Jean Leloup
A Paradis City
Note:

Six ans après Mille excuses Milady, voilà le grand – et pas si méchant – Leloup de retour. Assagi sans doute, quelques crabes dans la tête en moins peut-être, mais avec le même instinct du rythme et du mot qui a permis au poète maudit d’ici de produire, en 30 ans de carrière, son lot de petites perles. Paradis City, peuplé par ces poqués que Leloup sublime si bien, est le disque le plus mélancolique de l’artiste. Le résultat n’en est pas moins lumineux. Sa sensibilité unique se déploie, vole haut, et se dépose juste là où il faut: droit au cœur.
– Sébastien Tanguay

 

Talent confirmé
Andre Papanicolaou
Strange Nights
Note:

Deux ans après son premier album Into the Woods, Out of the Woods, Andre Papanicolaou, qu’on a d’abord connu comme musicien entre autres avec Vincent Vallières et Pascale Picard, persiste et signe en offrant un nouvel opus, coréalisé avec Brad Barr. Le point fort de Strange Nights, bien sûr, c’est la guitare agile de Papanicolaou, et celui-ci démontre une fois de plus ses talents de compositeur, concoctant des mélodies solides et des atmosphères texturées, sans jamais en faire trop.
– Jessica Émond-Ferrat

 

Cordes célestes
Punch Brother
The Phosphorescent Blues
Note:

Les Punch Brothers sont de dignes représentants de la musique bluegrass. Composé de Chris Thile (mandoline), Gabe Witcher (violon), Noam Pikelny (banjo), Chris Eldridge (guitare), et Paul Kowert (basse), le groupe de Brooklyn offre sa quatrième et enivrante offrande, The Phosphorescent Blues. On a été charmée par la virtuosité des musiciens: la rapidité avec laquelle ils jouent est remarquable, notamment dans les pièces Familiarity ou Boll Weevil. Notre coup de cœur: My oh My.
– Rachelle Mc Duff

 

Fringant
The Gay Nineties
Liberal Guilt
Note:

The Gay Nineties puise ses influences dans le meilleur et le kitch des décennies 1970-80-90. Ce EP généreux présente un assortiment de classic rock, d’indie-pop insouciant (Letterman) et de rock glam pas très sérieux. Ce dernier genre s’entend dans Tangled, avec ses notes de guitare langoureuses et ses «ahhh» «ahhh». La voix de Parker Bossley rappelle celle un brin soufflée de Damian Kulash (OK Go), en version plus énergique, mais désinvolte à la fois. En bref: un manque d’homogénéité, mais bien du fun.
– Josie Desmarais

 

x
Y
seult
Yseult
Note:

Ex-participante de la téléréalité musicale Nouvelle star (version française d’American Idol), Yseult présente ce premier album éponyme sur lequel elle fait résonner sa voix douce, fragile et discrète. Si plusieurs titres nous plongent dans un univers électro-pop subtilement dansant et léger (comme ces pièces aux titres évocateurs que sont Summer Love et California), une mélancolie et un spleen de jour de pluie teintent certaines autres (comme justement, parlant de pluie, L’orage). Le tout révèle, au fil des écoutes, un charme délicat.
– Natalia Wysocka

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