Culture

Critiques CD: Galaxie, Whitehorse, Le Couleur…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Galaxie, Cécile Doo-Kingué, Whitehorse, Le Couleur, Bent By Elephants et Harry Manx.

Afro/électro/rock
Galaxie
Zulu
Note:

Olivier Langevin, frontman de Galaxie, l’a lui-même dit en entrevue. Quand lui et ses compères enregistraient, le mot d’ordre était «Faut que ça sonne plus zoulou». De là le nom du plus récent effort de la formation et les rythmes africains qu’on y entend. Cette nouvelle touche donne une profondeur supplémentaire au rock pesant et à l’électro auxquels le groupe nous avait habitués avec son album précédent, Tigre et diesel, paru en 2011.
– Mathieu Horth Gagné

 

Enracinée
Cécile Doo-Kingué
Anybody Listening Pt. 1 : Monologues
Note:

Les monologues acoustiques de la Montréalaise d’adoption Cécile Doo-Kingué sont riches, envoûtants et bluesy. Accompagnée de sa guitare, elle réchauffe de sa voix grave des thèmes sérieux comme la loi contre l’homosexualité russe (Bloodstained Vodka), le racisme et le profilage (Six Letters), la solitude dans les foules (Anybody Listening), mais aussi la recette du bonheur (Little Bit). Cette «C-girl», qui fait corps avec son instrument, impressionne par la force de sa présence.
– Andréanne Chevalier

 

Elle & lui
Whitehorse
Leave No Bridge Unburned
Note:

Ceux qui ne croient pas aux âmes sœurs pourraient changer d’avis en entendant le troisième opus de Whitehorse. Les voix de Luke Doucet et de Melissa McClelland, couple dans la vie et collègues dans la musique, semblent avoir été taillées sur mesure pour chanter en harmonie leurs pièces aux mélodies et aux textes accrocheurs, entre rockabilly et folk-rock, efficacement soutenus par les riffs de guitare de la moitié masculine du couple. Que du plaisir dans ces 11 chansons!
– Jessica Émond-Ferrat

 

Cool, Couleur
Le Couleur
Dolce Désir
Note:

Sur ce EP, Le Couleur, groupe montréalais fait de musiciens aussi passionnés que perfectionnistes, poursuit son voyage (love) dans cet univers rétro chic qu’il a si bien su faire sien. La bande signe ici cinq nouvelles pièces électro-pop vintage agrémentées d’une touche de French (touch), où des mots comme concerto, robes et pantalons, chantés par la belle voix aérienne de Laurence Giroux-Do, résonnent dans toute leur classe rock. Il y a des congas, une basse dansante, une ambiance séduisante… bref, tout ce qu’il faut.
– Natalia Wysocka

 

Impeccable
Bent By Elephants
The Shore
Note:

Plus on écoute The shore, deuxième album du groupe indie montréalais, plus on est séduit. La voix douce et dansante de Chesley Walsh enchante. Les arrangements impeccables mettent en valeur chaque instrument, notamment la guitare électrique, dont les notes mélodiques rappellent par moments The xx. Coups de cœur pour le petit côté groovy de Dark and Stormy, pour la hop la vie Better Your Friend et pour l’ouverture en long crescendo de Sideways.
– Marie-Lise Tanguay

Cordes sensibles
Harry Manx
20 strings and the truth
Note:

Le blues parfumé à l’indienne de Harry Manx revient tout en dénuement sur ce 11e album, qui laisse la part du tigre au mohan veena chéri par le Torontois d’adoption. Mohan vee-quoi? Grâce à cet instrument à 20 cordes similaire à la guitare, Manx parvient à teinter la musique du Mississippi des couleurs du Gange, le tout dans une grande douceur qui invite à l’évasion intérieure. À écouter les yeux fermés, hiver comme été. Harry Manx se produira à la Maison des arts de Laval le 25 mars prochain.
– Sébastien Tanguay

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