Culture

Critiques CD: EZ3kiel, Thomas Carbou, Neil Young…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de EZ3kiel, Thomas Carbou, Neil Young et Fake Tears.

Sympatico-bizarre
EZ3kiel
Lux
Note:

Le groupe de musique électronique français tangue ici entre refrains puissants presque dubs (Anonymous, Lux) et douce mélancolie qu’on croirait, par moments, acoustique (Eclipse, Never Over). Le mariage complexe des univers qui se côtoient sur LUX a quelque chose d’un peu bizarroïde à la première écoute. Mais ce qui s’apparente à une fusion entre l’électro de Crystal Castles, l’aplomb de Portishead et le rock de Wolf Parade fonctionne quand même. À condition de ne pas être sceptique. EZ3kiel
– Émilie Bergeron

 

Jazz envoûtant
Thomas Carbou
Other Colors of Hekáté
Note:

Dans ce quatrième opus de la «série» Hekátê (déesse grecque de la Lune), le guitariste Thomas Carbou change de trio. Pas de changement majeur de son toutefois pour ce Français installé à Montréal depuis une dizaine d’années. L’ambiance décontractée que créent la batterie et la guitare envoûte, tout comme le saxophone de David Binney. Carbou utilise une belle combinaison de différents jeux de guitare, inspirés de musiques du monde. Colors nous fait toutefois espérer plus de pièces énergiques.
– Dominique Cambron-Goulet

 

Voix engagée
Neil Young
The Monsanto Years
Note:

L’engagement de Neil Young envers les causes environnementales est bien connu, mais sur The Monsanto Years (une référence à l’entreprise américaine de biotechnologies agricoles), il élève sa voix encore plus explicitement que par le passé. Et même si ces chansons ne se hisseront pas au niveau des classiques du chanteur canadien, Neil Young, c’est Neil Young, et sa voix unique, ses longs riffs de guitare et l’authenticité de ses mots font toujours aussi plaisir à entendre.
– Jessica Émond-Ferrat

 

Fausse note
Fake Tears
Nightshifting
Note:

Les voix des deux Vancouvéroises Larissa Loyva et Elisha May Rembold ont beau être belles et bien s’harmoniser (mais pas tout le temps!), ce n’est pas assez. Les compositions qui les accompagnent manquent d’originalité et de travail, et les synthétiseurs sont répétitifs, rendant les chansons longues. L’album se dit inspiré des films d’ado des années 1980, mais il s’agit plus que de l’inspiration… Un exemple? L’air de Rite of the First Night, qui ressemble étrangement à un succès de 1987 de Taylor Dayne… Fake Tears
– Josie Desmarais

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