J’en ai parlé récemment, mais je me suis procuré une Xbox Series X cet été, ma première console Xbox, et je suis tombé en amour avec le Gamepass, qui m’a tenu occupé pendant de longues heures pour quoi… 33 cents par mois (pour l’offre d’essai, évidemment)?
J’ai été épaté par la profondeur du catalogue. Des grosses productions AAA aux petits projets indie solo, il y en a vraiment pour tous les goûts.
En fait, l’offre est tellement large qu’il est facile de s’y perdre.
J’ai donc pensé vous proposer 5 coups de coeur, question de vous donner une idée par où commencer si vous aussi venez de découvrir ce service exceptionnel.
Avis important: j’ai des goûts de jeux bizarres.
Dodgeball Academia
On commence avec un jeu tout frais sorti des presses (virtuelles); au moment d’écrire ces lignes, ça ne fait que 3 jours que le jeu est disponible!
De toutes les activités qui pourraient être adaptées à la sauce RPG, je n’aurais pas pensé au ballon-chasseur en premier. Et pourtant, ça fonctionne très bien.
On y incarne Otto, un jeune garçon pétulant qui vient d’être accepté à l’Académie de ballon-chasseur, une institution légendaire dans le domaine.
Vous devez affronter les autres étudiants dans ce sport particulier. On y joue comme un jeu d’action-RPG : vous contrôlez les mouvements de vos joueurs en temps réel, mais les dégâts que vous infligez dépendent de votre niveau et de votre équipement.
Avec des techniques variées, des parties enlevantes et une esthétique exceptionnelle qui se trouve quelque part entre Steven Universe et Pokémon, Dodgeball Academia est un titre qui vaut le détour.
Neon Abyss
Quand mon collègue Martin Brisebois m’a recommandé d’absolument essayer Neon Abyss, je dois avouer que je n’étais pas très impressionné dans les premiers temps.
Je me disais encore : « un autre roguelike comme il s’en fait des tonnes ». J’ai déjà joué à Enter the Gungeon, à Binding of Isaac, à Hades, ai-je vraiment besoin d’un autre roguelike?
Mais pourtant, je suis rapidement devenu accro.
Il y a quelque chose dans cet univers, un mélange de mythologie grecque et d’esthétique cyberpunk, qui est extrêmement plaisant.
Mais surtout, c’est l’accumulation des chapeaux et autres équipements qui rend ce jeu addictif. Au fil de chaque exploration du Neon Abyss, vous récoltez des pièces d’équipement qui vous donnent des avantages (tirer plus de balles, voler, lancer des grenades quand vous prenez des dégâts, et beaucoup plus).
Ces habiletés s’accumulent et se superposent. Quand le mix est bon, la sensation de puissance qui se créé est grisante. En plus, c’est hilarant de voir le look absurde de notre personnage quand il a accumulé un casque de samuraï, une tête de panda, des cornes de diables et qu’il est armé d’un chat qui crache des os de poisson.
Yakuza: Like a Dragon
Mes amis ne sont simplement plus capables de m’entendre parler de Yakuza. Cette série est devenue une véritable obsession pour moi depuis que j’ai découvert Yakuza 0 il y a quelques années.
Fait que je vais en parler ici à place.
Si vous ne connaissez pas la série, et que ça vous intimide de vous taper les sept épisodes qui précèdent Yakuza: Like a Dragon, le plus récent de la franchise, ne vous cassez pas la tête : vous pouvez commencer directement ici.
Like a Dragon est en quelque sorte un soft reboot de la série. Alors que les sept premiers épisodes suivaient les aventures de Kiryu Kazuma, cet épisode introduit un nouveau protagoniste, Ichiban Kasuga.
On a également mis en place un nouveau système de jeu : au lieu du style beat ’em-up habituel, Like a Dragon est un RPG tour par tour inspiré par Dragon Quest.
Bref, c’est l’endroit parfait pour vous lancer dans l’aventure si vous êtes néophytes mais que vous avez soif d’histoires de crime, de mini-jeux déjantés et de gars qui se battent en chest en criant.
Ikenfell
Comme tous les millénariaux de la Terre, j’ai été très fan d’Harry Potter dans ma jeunesse.
Le problème avec la série, par contre, c’est qu’on s’est rendu compte en vieillissant que l’autrice, JK Rowling, était transphobe, et que plusieurs personnages de la série laissaient un arrière-gout un peu raciste.
Ikenfell se veut une réponse à tout ça. Vous y incarnez Maritte, une jeune femme sans pouvoirs magiques qui décide d’aller à l’école de magie, Ikenfell, pour retrouver sa sœur Safina, qui ne donne plus de nouvelles.
En arrivant sur les lieux, Maritte se découvre des pouvoirs magiques mystérieux, et ses pouvoirs pourraient être reliés à une menace apocalyptique qui pèse sur le monde…
Ikenfell est un RPG tour-par-tour qui n’est pas sans rappeler Paper Mario et South Park: The Fractured But Whole. Le titre se démarque également par sa ribambelle de personnages aux identités de genre et aux orientations sexuelles variées.
Le titre aborde également la santé mentale avec un doigté impressionnant.
Et la trame sonore est incroyable.
Yooka-Laylee and the Impossible Lair
Il y a quelques années, des anciens des belles années de Rare ont décidé de fonder leur propre studio, Playtonic, pour créer des jeux rappelant l’âge d’or de la compagnie.
Leur premier titre, Yooka-Laylee, se voulait un hommage à Banjo-Kazooie. Les joueurs étaient excités… jusqu’à temps qu’ils essaient le jeu et qu’ils soient monumentalement déçu. Le style avait vieilli.
C’est peut-être ce qui explique que la suite est un peu passée sous le silence. Pourtant, Yooka-Laylee and the Impossible Lair est un grand jeu.
Cette fois-ci, on rend hommage à Donkey Kong Country, une série de platformers 2D qui a vraiment mieux vieilli. Playtonic font également évoluer le genre avec un concept unique; le niveau final, le fameux Impossible Lair, est disponible dès le début. C’est même le premier niveau que vous essayez.
Mais il est vraiment, vraiment difficile, pour ne pas dire… impossible. Pour réussir à vaincre, vous devrez donc explorer le monde de Yooka-Laylee et ses 40 niveaux pour y trouver des abeilles, chacune d’entre elle agissant comme une vie supplémentaire pour le fameux niveau final.
Il faudra vous armer de patience : même avec toutes les 48 abeilles et beaucoup d’expérience en platformers 2D, il m’a fallu beaucoup d’efforts pour battre le fameux Impossible Lair!
Un texte de Pier-Luc Ouellet de Jeux.ca