La première génération de ce VUS pour famille bien nantie a vu le jour en 2007. Seul véhicule allemand à offrir 7 places, le GLS a été rejoint récemment par BMW, qui a lancé le X7. Mercedes a donc décidé de faire une mise à jour et de présenter une 3e génération du modèle en 2020.
Un aspect familier
Il est facile de reconnaître, au premier coup d’œil, le coup de crayon familier du GLS et c’est voulu afin de conserver une continuité dans la démarche. Mercedes a toutefois ajouté des éléments d’unification avec d’autres modèles de la gamme. Ainsi, on peut reconnaître des traits communs comme des phares plus minces, presque rectangulaires, que l’on trouve sur le GLE. À l’avant, une nouvelle calandre dotée de lattes horizontales plus épaisses, avec en son centre le sigle très visible Mercedes, devient un nouveau symbole de la marque. Les grands feux arrières ont été remplacés par des unités plus minces qui s’étendent encore plus dans le hayon pour adoucir la ligne.
Approche moderne
La dernière refonte majeure du GLS remontait à 2013. L’intérieur était donc de l’ancienne génération des produits Mercedes. Pour 2020, les ingénieurs ont installé deux écrans de 12,3 pouces côte à côte qui offrent à la fois un style résolument moderne sans être compliqués. Le GLS est aussi un peu plus long à 5,21 mètres, laissant un peu plus d’espace aux sièges de 3e rangée, qui peuvent accueillir deux adultes. Mercedes a également installé de série le système MBUX. En demandant simplement «Hey Mercedes!», vous avez accès à toutes sortes d’informations. Par exemple: «Hey Mercedes, où se trouve la pizzeria la plus proche?». Le système est encore en phase d’apprentissage et il faut répéter les commandes souvent, mais ça fonctionne assez bien.
Deux moteurs
Pour la première fois de son histoire, Mercedes-Benz a couplé ses moteurs à un circuit électrique de 48 volts et a un générateur de démarrage intégré. Cette combinaison transforme le GLS en un modèle à hybridation légère. Le premier moteur dans le modèle 450 est un six cylindres en ligne de 362 chevaux et 369 lb-pi de couple. Le système à hybridation légère, baptisé EQ Boost, ajoute 21 chevaux et 184 lb-pi de couple. Ce qui amène un surplus de puissance pour pallier au turbo. L’autre moteur est un V8 de 4,0 litres turbo qui produit 483 chevaux et 516 lb-pi de couple sur la version 580. Le EQ Boost offre de meilleures performances en consommant moins de carburant.
Sur la route
Malgré le poids qui dépasse allègrement les deux tonnes, les 362 chevaux sont suffisants et le système EQ Boost amène un surplus de puissance quand cela est nécessaire en donnant plus de légèreté à la conduite. Le confort des sièges est excellent et la position de conduite dominante. Toute l’électronique embarquée contribue à rendre le véhicule plus maniable et plus léger. Pour ceux qui ont un budget qui permet les excès, la version 580 et son V8 est pour vous. Sur ce modèle vous obtenez de série la suspension pneumatique. Il analyse aussi la route, peut faire monter ou descendre la suspension de chaque roue en situation hors route à l’aide de touches à l’écran, aide à mieux prendre une courbe et fait même bouger la suspension de bas en haut en faisant osciller le véhicule pour le déprendre dans le sable, la boue ou la neige.
Conclusion
Aucun prix n’a encore été annoncée, il faut s’attendre au moins à 90 000$ et le modèle arrive cet automne.
Forces
- Confort princier
- Intérieur haute technologie
- Compétences hors route
Faiblesses
- Une technologie qui va coûter cher d’entretien
- Évolution stylistique un peu timide
- Des pages d’options