Formation et emplois

Thérapie du sport, une profession en émergence

Physical therapist helping patient with crutches

l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a lancé un nouveau programme d’études supérieures spécialisé en thérapie du sport et destiné aux bacheliers en kinésiologie. Le point.

«La population est de plus en plus sollicitée dans les sports, rapporte Philippe Fait, directeur des programmes de cycles supérieurs en thérapie du sport. Ça entraîne des blessures et parfois des commotions cérébrales.»

Le rôle du thérapeute du sport est d’aider ses patients à reprendre leurs activités quotidiennes, de l’enfant atteint d’une commotion cérébrale à la personne âgée ayant subi une chirurgie orthopédique, en passant par l’athlète professionnel blessé.

«C’est une profession en émergence, continue Philippe Fait. Nous avons créé le DESS, le premier programme du genre en français, pour répondre à de réels besoins.» En 2012, le Collège des médecins du Québec a d’ailleurs reconnu l’importance des thérapeutes du sport en leur permettant de poser certains actes professionnels réservés habituellement aux médecins.

«Ils peuvent par exemple pratiquer l’électrothérapie, ou encore utiliser des ultrasons», illustre le spécialiste. Cependant, n’entre pas qui veut dans ce nouveau programme de l’UQTR. «Nous accueillons 16 étudiants, calcule Philippe Fait. Le but est de nous assurer qu’ils sont bien encadrés, mais surtout que chacun trouve un stage.»

Ces derniers devront jongler avec des cours théoriques et pratiques, jumelés à 1 200 heures de stage, pour un total de 36 crédits répartis sur 3 sessions à temps plein. «C’est un programme intensif», insiste Philippe Fait.

Une fois diplômés, et après l’obtention de la certification de l’Association canadienne des thérapeutes du sport (ACTS), ces professionnels pourront, au terme de la formation, exercer dans différents environnements, comme des cliniques privées ou auprès d’athlètes amateurs ou professionnels.

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