Afin de mieux répondre aux besoins de l’industrie, le Cégep Marie-Victorin a lancé en janvier une nouvelle attestation d’études collégiales (AEC) de perfectionnement en techniques du vêtement, en plus d’effectuer une révision complète de son programme de commercialisation de la mode.
«Avec l’arrivée des nouvelles technologies, les métiers liés à la mode ont beaucoup changé ces 15 dernières années. Les gens du milieu exprimaient donc de plus en plus le souhait d’obtenir des cours de mise à niveau. L’AEC vient répondre à ce besoin», explique Julie Martin, responsable des communications et de la promotion de la formation continue au Cégep Marie-Victorin.
Cette formation s’adresse donc à des personnes qui travaillent déjà dans le secteur de la mode. Les détenteurs d’un diplôme d’études collégiales (DEC) en design de mode ou d’un baccalauréat en gestion et design de la mode peuvent aussi y être admis.
Les cours s’articulent autour de quatre axes: le dessin informatisé; les aspects techniques du vêtement, comme la gradation ou l’essayage; la production de vêtements et le patron informatisé. «La formation est aujourd’hui offerte le soir. À partir de janvier 2018, on ajoutera une cohorte financée par Emploi-Québec; l’horaire de celle-ci reste à confirmer», indique Mme Martin.
«Se perfectionner, c’est une façon pour les entreprises du secteur de la mode de demeurer compétitives et rentables.» – Julie Martin, responsable des communications au Cégep Marie-Victorin
Révision
de programme
Parallèlement au lancement de cette nouvelle AEC, le
Cégep Marie-Victorin procède au remaniement de son
DEC en commercialisation de la mode. «Depuis la dernière révision, en 2004-2005,
nous avons été les témoins d’une évolution technologique spectaculaire, tant dans la façon de présenter la mode que dans la façon de la consommer», observe Christine Levrot, une coordonnatrice du programme.
Dès l’automne prochain, le programme fera donc une plus grande place à l’enseignement de l’ensemble du processus de commercialisation en ligne et adoptera une approche encore plus entrepreneuriale.