Formation et emplois

Un nouveau pavillon de l'École de gestion ouvre ses portes

C’est à l’intérieur d’un édifice flambant neuf que les 8 000 étudiants en administration de l’Université Concordia commenceront leurs cours le 8 septembre prochain.

Le nouveau pavillon de l’École de gestion John-Molson, situé à l’angle des rues Guy et de Maison­neuve Ouest, se présente comme un modèle de bâtiment durable et a été construit sans dépassement de coût. Il a fallu débourser un total de 118,5?M$ pour sa construction.

Ses 17 étages accueillent entre autres 45 salles de classe, 22 salles de conférence, 6 amphithéâtres, 289 bureaux et 44 salles d’étude privées. Chaque pièce est équipée de détecteurs de mouvements qui contrôlent l’éclairage et la ventilation pour éviter les dépenses énergétiques inutiles dans les locaux inoccupés.

Aucun stationnement intérieur n’a été construit, une décision qui a pour but d’encourager l’usage des transports publics. Sur la façade sud-ouest du bâtiment, des panneaux solaires couvrent une surface d’environ 300 mètres carrés. En outre, une plomberie à faible débit
permettra de réduire la consommation d’eau.

Une quinzaine d’aires d’attente ou de relaxation ont été aménagées à différents endroits stratégiques afin de faciliter le réseautage entre les étudiants.

«Dans le milieu des affaires, c’est durant les rencontres impromptues que surgissent les meilleures idées, constate Bruce Kuwabara, l’un des architectes ayant participé à la conception de l’École de gestion. C’est pour ça que nous avons prévu plusieurs espaces propices à la discussion.»

Maîtres chez nous!
L’ouverture du nouveau pavillon permet de regrouper dans un même bâtiment toutes les activités liées aux programmes d’administration. «Aupa­ra­vant, nos étudiants étaient dispersés à travers les locaux que nous louions dans le centre-ville», explique Sanjay Sharma, doyen de l’École de gestion.

Au cours de la décennie en cours, l’Université Concor­dia a construit son Com­plexe des sciences (2003) ainsi que les pavillons de génie informatique et des arts visuels (2005).

«Nous ne possédions pas assez d’installations et nous devions recourir à la location, affirme Gilles Desrochers, directeur des projets de l’université. Durant la récession du début des années 1990, Concordia en a profité pour acquérir des terrains vacants à prix réduit. Cette stratégie nous a permis de construire de nouveaux édifices et d’économiser sur les frais de location.»

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