Que l’on envisage de poursuivre sa scolarité ou d’entrer sur le marché du travail, sa dernière année d’études est l’occasion de se préparer à de nouveaux défis. Renée Marceau et Johanne Ricard, conseillères en orientation respectivement à la Commission scolaire de Montréal et
à l’Université de Montréal, partagent leurs recommandations.
Définir ses objectifs
- Avoir un projet : c’est la meilleure source de motivation, d’après Renée Marceau.
- Dresser le bilan de ses forces, de ses faiblesses et de ses intérêts, et étudier attentivement le contenu des programmes et des cours avant de faire un choix.
- Si l’on veut poursuivre ses études, choisir une école qui corresponde à ses besoins plutôt que pour suivre ses amis.
- Prévoir une solution de rechange, un plan B qui nous convienne au moins à 80 %, insiste Renée Marceau.
S’informer
- Assister à des salons sur l’éducation et l’emploi, des séances d’information et des journées portes ouvertes dans différents établissements scolaires; les écoles professionnelles offrent même la possibilité d’être élève d’un jour.
- Consulter des offres d’emploi dans le domaine qui nous intéresse pour identifier les exigences et les qualifications requises.
- S’impliquer dans la vie étudiante pour développer son réseau et ses contacts professionnels, souligne Johanne Ricard.
- Chercher l’aide appropriée auprès des services d’orientation de son établissement scolaire, car ils peuvent offrir des ateliers ou des périodes de consultations individuelles ou en groupe pour répondre à toutes ses questions.
Expérimenter le marché du travail
- Si son programme le permet, opter pour un stage plutôt qu’un cours. «Les stages permettent de définir ses objectifs professionnels, d’explorer un milieu de travail et de commencer à se bâtir une expérience», révèle Johanne Ricard.
- Choisir une expérience de travail – même à temps partiel – en fonction de ses objectifs et de sa personnalité pour acquérir des aptitudes utiles à sa future carrière et améliorer ses points faibles.
- Éviter de prendre une année sabbatique sans un objectif précis. «Si elle ne sert qu’à offrir un répit à l’angoisse de faire un choix, elle ne fait que prolonger le problème», conclut Renée Marceau.