Formation et emplois

Vétérinaire: métier d'avenir

Cette année, la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, la seule école vétérinaire francophone d’Amérique du Nord, fête ses 125 ans d’existence. C’est l’occasion de se pencher sur cette profession méconnue. Il faut oublier l’image du vétérinaire qui ne fait que prendre soin des chats et des chiens du voisinage. Bien sûr, un des débouchés des nouveaux vétérinaires est constitué par les cliniques situées en ville, où ils soignent divers animaux de compagnie : chiens, chats, reptiles, oiseaux…

La pratique de la médecine vétérinaire est néanmoins beaucoup plus vaste. En région, les vétérinaires sont des acteurs-clés du monde agricole. Ils surveillent la santé des élevages et assurent ainsi la qualité des viandes que nous consommons. De plus, les médecins vétérinaires sont notre rempart contre les maladies transmises par les animaux, les zoonoses. En assurant la santé des animaux, c’est aussi notre propre santé que les vétérinaires protègent.

Cette carrière conviendra à ceux qui ont un grand intérêt pour les sciences, qui cherchent à se frotter à différents défis et qui n’ont pas peur des longues études. Il faut en effet compter cinq années d’études et de stages pour devenir vétérinaire. L’emploi sera certainement au rendez-vous pour les nouveaux diplômés. Selon le doyen de la Faculté, le Dr Michel Carrier, il existe une pénurie importante de vétérinaires non seulement au Québec, mais dans toute l’Amérique du Nord. Pour Emploi Québec, la profession est parmi les plus demandées à l’heure actuelle, et il sera facile d’y trouver de l’emploi au moins jusqu’en 2014. Dans certaines régions, on parle d’ailleurs de pénurie pour le soin des élevages. Certaines fermes ne peuvent être visitées, il est très difficile de remplacer un vétérinaire qui s’absente et l’horaire de ceux qui travaillent dans ce domaine est souvent chargés à l’excès.

Cette pénurie résulte en partie du fort contingentement de la formation. La Faculté reçoit environ 600 canidatures par année, mais n’accepte en ce moment que quelque 90 nouveaux étudiants. Elle compte augmenter sa capacité d’accueil à 125 étudiants bientôt. Former un vétérinaire demande des ressources humaines et matérielles importantes, et il est impossible d’augmenter le nombre de places davantage. Il faut donc un excellent dossier scolaire pour être admis.

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