Formation et emplois

Incursion dans la médecine chinoise

Beaucoup de gens sont intimidés par l’acupuncture, qui reste méconnue dans la Belle Province.

Avec la diététique, la pharmacopée, le Qi Gong et le massage traditionnel chinois, l’acupuncture est une des cinq composantes de la médecine traditionnelle chinoise, vieille de plusieurs millénaires. Elle est toutefois encore assez méconnue dans le domaine de la santé au Québec.

Dans la province, le collège de Rosemont est la seule institution scolaire à offrir un programme en acupuncture dont le diplôme donne accès directement au permis de pratique émis par l’Ordre des acupuncteurs du Québec. Ce programme, d’une durée de trois ans, serait très exigeant au dire de Diane Jobin, professeure au stage clinique.

«Les étudiants ont 1 980 heures de cours directement liées à l’acupuncture, souligne-t-elle. Ils ont des cours de médecine occidentale, d’anatomie et de physiologie humaines, et de pathologie en médecine chinoise. Ils ont aussi des cours sur les trajets des méridiens, sur la localisation de points, des cours de méthode de traitement et de relation d’aide. Ils suivent en deuxième année des cours préparatoires à la clinique afin de pouvoir faire une évaluation et un bilan énergétique. La troisième année, ils font deux stages de 15 semaines dans la clinique-école du collège ou en milieu hospitalier.»

Presque tous les étudiants admis chaque année – 60 sur environ 80 à 100 demandes – détiennent une autre formation, collégiale ou universitaire. La moyenne d’âge des étudiants est donc d’environ 27 ans. Quelque 40 d’entre eux terminent leur formation. La plupart des diplômés font ensuite de la pratique privée.

«Les étudiants doivent être très motivés et sérieux dans leur démarche, souligne celle qui enseigne l’acupuncture au collège depuis 1990. Nous avons besoin de personnes dynamiques, autonomes et disponibles!»

Quelques chiffres

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