Formation et emplois

Maîtrise en psychoéducation, une formation d’avenir

Pour répondre à la demande, l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal accueille chaque année entre 80 et 85 étudiants. «Ça ne fait pas longtemps que nous avons d’aussi larges contingents, précise Sophie Parent, professeur titulaire et directrice de l’établissement. Avant, le nombre tournait plutôt autour de 50.»

L’ouverture progressive à cette profession, qui s’opère tranquillement depuis les années 1980, fait en sorte que la demande de psychoéducateurs est continuellement à la hausse. On prévoit aussi une demande accrue de ces professionnels lorsque le projet de loi 21 entrera en vigueur, modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.

Les psychoéducateurs interviennent pour la plupart auprès des jeunes présentant des troubles du comportement (agressivité, délinquance, toxicomanie, etc.) ou encore des problèmes de type intériorisé (anxiété, dépression, etc.). Ils sont également appelés à travailler avec les parents d’enfants en difficulté et les enseignants ayant la charge de tels jeunes. «Il faut aimer travailler en équipe pour être psychoéducateur, car cet aspect est omniprésent dans la profession», souligne Mme Parent.

Le psychoéducateur travaille avec une clientèle non volontaire, la plupart du temps référée par des proches ou des enseignants. Il utilise l’activité comme base d’intervention. Conçue spécifiquement pour répondre aux besoins de l’individu, elle permet de développer les compétences qui lui font défaut afin de l’aider à intégrer son environnement.

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