Elsy Fneiche vient de terminer sa maîtrise en psychoéducation. Elle parle de son métier.
Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
Lors d’un stage effectué dans le cadre de mon baccalauréat en psychologie, mon accompagnateur était psychoéducateur. C’est là que j’ai découvert ce métier et que j’ai réalisé que c’était fait pour moi.
Quelles sont les principales tâches d’une psychoéducatrice?
On fait beaucoup d’observation. Par la suite, on fait des analyses, on fait passer des tests, on analyse des situations, on rédige des rapports et on élabore des plans d’intervention. Le vécu partagé est le mot-clé de la psychoéducation. Contrairement au psychologue, qui reçoit les gens dans son bureau, le psychoéducateur va vers les gens, partage le vécu de la personne qui se trouve devant lui.
Quelles qualités doit posséder une psychoéducatrice?
Il faut avoir un bon sens de l’observation et une grande sensibilité envers le monde qui nous entoure. Il faut également être facile d’approche et aimer le travail d’équipe, qui est un point majeur de la profession.
Quels aspects du travail préférez-vous?
Quand les jeunes sortent de mon bureau avec le sourire et qu’ils ont la confiance d’accomplir de grandes choses.
Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
Je suis incapable de mettre de côté les problèmes que rencontrent certains jeunes, même en rentrant chez moi après le travail.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir psychoéducateur?
Il faut faire ce métier pour les bonnes raisons. Si tu aimes être avec les gens, si tu aimes donner un sens à ta vie par l’entremise de la relation humaine, de ce que tu apportes aux gens, c’est une profession pour toi.
CV
- Formation : Maîtrise en psychoéducation, Université de Montréal, 2009 à 2012
- Employeur au moment de l’entrevue : Commission scolaire de Montréal, école primaire Saint-Paul-de-la-Croix
- Dans la profession depuis : 2012