«Ça me fait suer!» Combien de fois avez-vous dit cela ou entendu quelqu’un le dire?
Ce ne sont pas les situations déplaisantes qui manquent, que ce soit au travail, à l’école ou dans nos relations interpersonnelles ou familiales. Quelles sont alors nos options? À ma connaissance, il n’y en a que trois : changer la situation, l’accepter ou partir.
La changer
La première chose à faire, lorsqu’une situation nous déplaît, c’est d’essayer de la changer. Si nous n’aimons pas la forme que prend notre relation, nous pouvons en discuter et négocier en vue de l’améliorer. Si nous ne sommes pas satisfait de notre salaire, nous pouvons demander une augmentation. Si nous avons une rage de dents, nous pouvons aller chez le dentiste. La première et la meilleure solution, lorsqu’on est insatisfait, c’est de régler le problème.
L’accepter
Lorsque les tentatives de résolution d’un problème échouent, l’étape suivante est d’essayer d’accepter la situation. Si, après avoir pesé le pour et le contre, c’est le pour qui l’emporte, c’est le moment d’accepter la situation telle qu’elle est. Cela ne signifie pas de continuer à se plaindre, mais d’accepter VRAIMENT la situation. Par exemple, si votre salaire est inférieur à ce que vous voudriez, mais que vous aimez votre emploi et vos collègues, lâchez prise!
La rejeter
Quand on n’a pas réussi à régler un problème et qu’on ne peut pas l’accepter, il n’y a d’autre choix que la troisième option : partir. Sinon, la situation va continuer de nous gruger. Lorsqu’on n’a pas obtenu d’augmentation, qu’on aime son emploi et ses collègues, si on ne peut pas payer ses comptes, il est temps de chercher un autre boulot. Il est possible qu’on ait à composer avec la peur du changement, mais il n’y a pas d’autre option.
Tourner en rond
Le problème, avec certaines personnes, c’est qu’elles ne choisissent jamais. Lorsqu’il n’y a pas d’espoir de changement, certains se frappent la tête contre le mur. Malgré l’échec de la première option, ces gens refusent d’accepter la situation (deuxième option), mais ont trop peur de partir (troisième option). En ne faisant pas de choix, ils sont susceptibles de demeurer dans une impasse pendant des années.
Nous ne sommes peut-être pas toujours satisfait de notre situation ou des choix limités que nous avons, mais nous devons faire un choix. Sinon, nous passerons notre vie à tourner en rond… dans l’attente d’une quatrième option qui ne viendra jamais.