Six établissements d’enseignement supérieur situés aux quatre coins de la planète, dont l’Université de Montréal (UdeM), viennent de lancer OCÉAN, un site qui regroupera la crème des FLOTs (formations en ligne ouvertes à tous) francophones.
«Alors que le nombre de cours en ligne augmente de façon exponentielle, les étudiants ont parfois du mal à déterminer lesquels sont les plus pertinents, affirme Yves Boudreault, responsable du dossier des FLOTs pour Polytechnique de Montréal, l’une des écoles affiliées à l’UdeM. Ce nouveau portail, qui sera en fait un répertoire, vise à combler cette lacune.»
Ouvert aux FLOTs de toutes les universités, OCÉAN fonctionnera à la manière d’un journal scientifique. Chacune des formations soumises sera en effet évaluée par un comité éditorial selon trois critères : la qualité scientifique du contenu, le niveau d’interactivité, ainsi que la pertinence dans l’offre globale proposée par le site.
Le comité éditorial sera nommé par les différents partenaires du projet soit l’UdeM, l’École normale supérieure de Paris (ENS), l’École normale supérieure de Lyon, l’École polytechnique de Paris, l’École polytechnique fédérale de Lausanne et l’Université catholique de Louvain (UCL). «Nous souhaitons que notre site couvre tous les domaines du savoir. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes associés avec des établissements aux horizons différents», explique Yves Laszlo, directeur adjoint de l’ENS et instigateur du projet OCÉAN.
L’objectif des fondateurs du portail est de proposer une quarantaine de FLOTs d’ici la fin de l’année 2014. Quelques cours, dont certains élaborés par HEC Montréal (une autre école affiliée à l’UdeM), figurent déjà dans le répertoire d’OCÉAN. «Sur les plateformes actuelles, l’offre de FLOTs est très éclatée. Éventuellement, nous aimerions que notre site propose des parcours académiques cohérents», ajoute Yves Laszlo.
En français, svp
Vincent Blondel, qui a piloté le dossier OCÉAN pour l’UCL espère que ce nouveau site incitera les institutions francophones à offrir des FLOTs dans leur langue. «Il y a tout un public qui ne maîtrise pas l’anglais. Permettre à ces personnes d’accéder, elles aussi, au savoir et à la science, cela fait partie de la mission des universités», insiste-t-il.