Le métier de technicien en santé animale, encore peu connu du grand public, offre de belles perspectives d’emploi grâce à l’augmentation des demandes de services vétérinaires et de la recherche sur les animaux.
En milieu clinique et hospitalier, le technicien en santé animale (TSA) travaille de concert avec le vétérinaire pour l’épauler quotidiennement dans les soins de santé, les diagnostics et les traitements à dispenser aux patients.
Et pour beaucoup, cette profession est avant tout une véritable vocation. C’est le cas de Véronique Gignac et d’Opale Poirier, qui ont toutes deux décroché un DEC en Techniques de santé animale au cégep de Saint-Hyacinthe, près de Montréal. Ce programme leur a permis de combiner stages, emploi à temps partiel et travail d’été dans leur domaine, avant de rapidement trouver un emploi.
«C’est sûr qu’il faut d’abord être un amoureux des animaux», explique Mme Gignac, qui travaille à l’Hôpital vétérinaire Saint-Jean, situé à Saint-Jean-sur-Richelieu, où elle avait déjà effectué
un stage.
«Les gens se montrent souvent reconnaissants, puisque leur animal fait entièrement partie de la famille. Par contre, c’est difficile de faire face à des situations comme l’euthanasie, surtout quand elle n’est pas pratiquée pour une raison médicale. On apprend à se faire une carapace, mais ça nous affecte tout de même», poursuit-elle.
«Nous essayons de donner la meilleure qualité de vie possible à nos patients ainsi qu’à leur propriétaire, mais on ne s’habitue jamais aux situations malheureuses», renchérit Opale Poirier, qui a obtenu son emploi dans le service de cardiologie du Centre d’urgence vétérinaire DMV à Montréal.
«Notre profession est également beaucoup plus intéressante que ce que les gens pensent, affirme la technicienne Opale Poirier. Nous sommes continuellement en train d’apprendre et de mettre en pratique notre savoir-faire.»