Formation et emplois

Lola Wilhelmy: orthophoniste pour faire une différence

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants.

Il aura fallu quelques détours par la science politique, l’histoire de la mode et la psychoéducation avant que Lola Wilhelmy ne trouve sa voie: l’orthophonie. Et c’est à la fondation du Dr Gilles Julien qu’elle a pu confirmer son intérêt.

Comment en êtes-vous arrivée à faire du bénévolat auprès des enfants?
Je me suis découvert une sorte de passion pour tout ce qui a trait aux soins et au développement de l’enfant lorsque j’étais nanny à Londres. Et j’ai toujours aimé les enfants: j’ai été animatrice dans des camps d’été et j’ai fait du bénévolat dans une garderie. Un ami m’a parlé de son engagement à la Fondation du Dr Julien et j’ai eu envie de me lancer.

Vous êtes Grande Amie depuis un an et demi et vous avez été jumelée à un ado de 12 ans. Comment cela se passe-t-il?
C’est sûr qu’il faut que je compose avec nos personnalités différentes; je suis quelqu’un qui parle beaucoup alors qu’il est plutôt réservé. Il aime le cinéma et le sport, donc je l’amène souvent voir des films. Et demain, nous irons au match des Harlem Globetrotters. Je suis vraiment contente de pouvoir faire ne serait-ce qu’une petite différence dans sa vie.

Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans la Fondation du Dr Julien plutôt que dans une autre organisation?
Je trouve très important de m’impliquer auprès des enfants de nos quartiers. À 10 minutes de chez soi, on trouve des enfants qui ne mangent pas toujours à leur faim. Je viens d’un milieu où j’ai été très bien encadrée et où je n’ai jamais manqué de rien. Je crois qu’il faut redonner un peu aux enfants qui ont eu moins de chance.

Quel serait votre emploi de rêve après avoir décroché votre diplôme décroché?
J’aimerais avoir ma propre clinique de pédiatrie sociale. Je crois vraiment à cette façon de faire: on travaille avec tout ce qui touche l’enfant: son réseau, son école, sa famille. Si on ne faisait que traiter l’enfant et qu’il retournait dans un environnement inchangé, ça n’irait pas mieux.

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En rafale

Grands Amis
Les Grands Amis forgent une relation d’amitié à long terme avec des enfants, notamment en faisant une activité une fois toutes les deux semaines et en leur donnant un coup de fil hebdomadaire.

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