Formation et emplois

Plus d’emplois que de diplômés en Mécanique d’engins de chantier

La quantité de mécaniciens d’engins de chantier ne répond pas à la demande des employeurs. Les diplômés de ce DEP ont d’immenses possibilités.

Tracteurs sur chaîne, niveleuses, pelles hydrauliques, rétrocaveuses : toute cette machinerie lourde utiliséessur les chantiers de construction n’a plus de secrets pour les diplômés du DEP en Mécanique d’engins de chantier.

Cette formation de 1800 heures permet de former des personnes aptes à effectuer des travaux de mécanique préventive et corrective sur tous types d’engins de chantier. «Dans la vie d’un mécanicien, 80% des tâches sont reliées à l’entretien préventif (vidange d’huile, inspection, etc.) et 20% aux bris inusités», mentionne Laval Dupuis, responsable du programme à l’École des métiers de l’équipement motorisé
de Montréal.

Dans cette institution de la Commission scolaire de Montréal, la formation est offerte de jour ou de soir et a un taux de placement de 100%. «Au Québec, depuis plusieurs années, le nombre d’étudiants ne suffit pas à combler les départs à la retraite. Ce sont des années exceptionnelles pour nos finissants, qui se retrouvent à avoir le gros bout du bâton», affirme M.  Dupuis. La plupart des étudiants commencent d’ailleurs à travailler dans le domaine avant même d’avoir terminé leurs études. «Les entreprises s’engagent souvent à offrir un horaire de travail qui permet aux étudiants de poursuivre leur formation. C’est une façon pour eux de mettre la main sur de la main-d’œuvre».

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