Vous avez un talent que vous ne demandez qu’à mettre à profit, mais seulement voilà: les occasions manquent. Quel gâchis!
Décoration, chant, sport, mécanique, esthétique… Quelle que soit votre compétence, vous allez maintenant pouvoir l’exploiter intelligemment grâce au troc qui fait même un retour en force. Ce mode d’échanges et d’affaires revient à supprimer l’intermédiaire qu’est la monnaie. Il a fait ses preuves bien avant l’argent. Au lieu de vendre votre voiture pour acheter un cabanon, vous échangez directement le véhicule contre la maisonnette. Le troc s’applique aussi aux services.
Prenons, par exemple, un ébéniste amateur qui propose presque bénévolement ses services à sa famille et ses amis. Il adore ça! Ultimement, il sera limité par les besoins en ébénisterie des on entourage. Mais grâce aux nombreux sites internet et aux organisations consacrées aux échanges de biens et services à travers le troc, un nouveau marché s’offre maintenant à lui. Une recherche rapide sur Google vous permettra de trouver ces sites.
Notre ébéniste pourra par exemple échanger six heures de réparation de meubles contre trois heures d’entraînement physique avec entraîneur privé et trois heures de massage… bien méritées! C’est un échange de bons procédés; un système axé sur les économies et non sur le profit.
Pour ceux qui doutent de la fiabilité du système, le troc est l’initiateur du commerce et l’ancêtre de la monnaie. À bien y penser… il y avait moins de problèmes. Le troc empêche en effet la virtualisation des valeurs et les bulles spéculatives. Voilà qui devrait plaire aux étudiants!
Son efficacité réside dans sa simplicité et sa juste valeur, car il exclut toute démesure. Si notre ébéniste décide d’échanger son temps de labeur contre six heures de conseils juridiques informels, il évite des frais d’avocat immodérés. Au lieu de payer six fois 250$/heure, tarif moyen d’un avocat (bien mûr), il donne six heures d’un temps qu’il facture lui, 20$/heure à ses amis. Faites le calcul: il économise 1380$.
Mais il y a pourtant une faille! C’est bien beau le troc, mais il empêche toutefois d’épargner. Qu’à cela ne tienne, nous l’avons mis au goût du jour. Devinez comment? La réponse est dans le texte… On a remplacé le dollar par l’heure de travail. Le temps étant un intermédiaire sans volatilité, contrairement à l’argent, il empêche la spéculation tout en permettant la capitalisation. Vous pouvez en effet mettre des heures en banque et les utiliser ultérieurement. Elle n’est pas belle la vie?