La Ville de Montréal a autorisé aujourd’hui un emprunt de 76 M$ pour financer son Plan de la forêt urbaine (PFU) pour la période de 2023 à 2025.
Cette somme sera principalement consacrée à la plantation d’arbres et d’arbustes ainsi qu’à l’entretien des espaces forestiers existants. Des enjeux qui touchent à l’accroissement de la biodiversité et qui sont primordiaux pour Montréal, selon Malin Anagrius, représentante de l’Alliance forêt urbaine et directrice générale de la Soverdi, organisme qui travaille au verdissement de l’île.
La plantation d’arbres vise aussi à lutter contre les îlots de chaleur et à améliorer la qualité de l’air dans la métropole. Les travaux d’entretien, quant à eux, devraient servir notamment à lutter contre l’agrile du frêne, un insecte ravageur qui force la Ville à abattre plusieurs arbres chaque année.
La vice-présidente du comité exécutif de la Ville, Caroline Bourgeois, affirme que ces investissements permettront à Montréal d’accélérer la cadence du verdissement et «d’améliorer la qualité de vie de la population en ce contexte d’urgence climatique».
Bien que l’Opposition considère ces investissements comme une bonne nouvelle, Stéphanie Valenzuela, porte-parole en matière d’environnement, considère qu’il ne suffira pas de planter un demi-million l’arbre. Elle préconise de viser les endroits «où ça compte» et rappelle que les quartiers défavorisés sont souvent ceux avec le plus d’îlots de chaleur.