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5 conseils pour cordialement désinviter du monde

Alors qu’on pensait pouvoir faire des partys à 20 pendant les Fêtes, il faudra finalement se restreindre à 6 (comme les «covideux» s’accumulent à un rythme fou). Mais annoncer à la moitié de nos convives qu’ils et elles ne sont plus les bienvenu.e.s, ça peut être délicat. Une spécialiste en étiquette nous donne des conseils pour éviter les malaises. 

Rester cohérent 

Avant de lancer les «désinvitations», Julie Blais Comeau conseille de trouver une logique dans la manière de choisir qui est toujours convié ou non.  

«On désinvite comme on invite, dit-elle. Il faut qu’il y ait une logique. Si vous n’invitez plus votre nièce, vous ne pouvez pas inviter votre neveu par exemple.»  

Aussi, si vous êtes en couple, assurez-vous de bien vous mettre d’accord avec votre conjoint.e pour éviter les quiproquos qui ne feraient que rajouter une couche de malaise à la situation.  

Se parler de vive voix 

Si on veut éviter de vexer nos convives, la spécialiste de l’étiquette recommande de ne pas annoncer la mauvaise nouvelle par courriel ou par message texte.   

«À l’écrit, on peut paraître froid et le message peut être mal interprété, explique-t-elle. Au téléphone, c’est différent, on peut avoir une vraie conversation et dissiper facilement les malentendus. C’est aussi plus poli de montrer qu’on prend le temps d’appeler pour discuter.» 

Résumer la situation  

Même si tout le monde est a priori au courant des nouvelles mesures (à moins de vivre sous une roche), il ne faut pas hésiter à rappeler brièvement le contexte, d’après Julie Blais Comeau. Mentionner tout simplement que «les choses ont évolué rapidement» et qu’on ne pourra finalement être que 10 est utile avant d’annoncer qu’on désinvite quelqu’un.  

Si on choisit d’être encore moins nombreux.euses, il suffit alors d’expliquer qu’on est plus à l’aise de célébrer les Fêtes en très petit comité, avec seulement sa famille rapprochée par exemple.  

Exprimer sa déception  

«C’est important également de parler de ce que l’on ressent en tant qu’hôte, souligne l’experte. Pour être poli.e, on peut dire quelque chose comme: “On avait vraiment hâte de se retrouver tout le monde ensemble et de passer du temps avec vous, mais, désolé.e, cette fois-ci on ne pourra pas vous recevoir.”» 

On peut aussi mentionner la difficulté qu’on a eue à faire un choix, mais étant donné le contexte, il n’est pas nécessaire de se justifier davantage.  

Proposer autre chose 

Enfin, pourquoi ne pas proposer une autre façon de se retrouver? Julie Blais Comeau suggère par exemple de prévoir une rencontre virtuelle festive. Ça peut aussi être l’occasion d’organiser une activité extérieure pour passer un moment ensemble sans prendre trop de risques.  

Pour se désengager d’une invitation  

Peut-être que vous vous retrouvez plutôt dans le rôle de l’invité.e que de l’hôte. Dans ce cas, si vous souhaitez finalement refuser une invitation que vous avez déjà acceptée, les mêmes règles s’appliquent, mais le plus important est avant tout de dire merci. 

Un simple «Merci beaucoup d’avoir pensé à nous, mais dans la situation actuelle on s’est dit que ça serait mieux finalement de rester à la maison» suffira. 

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