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La Braderie: Le rendez-vous de la mode québécoise

La Braderie de mode québécoise ouvre ses portes jeudi. Lieu privilégié de rencontre entre les créateurs et la clientèle d’ici, l’événement permet aux designers de liquider leur surplus d’inventaire tout en faisant un profit.

Aussi populaire auprès des designers québécois que des fashionistas, la Braderie de mode québécoise est l’occasion, pour les créateurs d’ici, de sortir de leur atelier pour aller rencontrer leur public. Jusqu’à di­manche, ce sont plus de 90 designers et 20 000 visiteurs qui franchiront les portes du marché Bonsecours pour participer à l’événement.

Selon Anne De Shalla, productrice de la Braderie de mode québécoise, cette initiative ne se limite pas à promouvoir la mode d’ici. «Les designers autant que les consommateurs en sortiront ga­gnants», affirme- t-elle. «Pour les acheteurs, venir à la Braderie est une expérience, une chance inouïe», souligne Mme De Shalla. Avec près d’une centaine de griffes québécoises dans un seul endroit, les femmes, les hommes, les étudiants et les professionnels y trouvent leur compte. Ils peuvent aussi profiter de rabais de 50 % à 80 % sur le prix de la marchandise.

«Pour nous, c’est une occasion de rencontrer le public, ce qui est plutôt rare», explique la designer de Grob Guylaine Roberge, qui en est à sa troisième participation à la Braderie. C’est aussi un événement qui nous permet de vendre le surplus d’inventaire et les créations des collections passées.» Anne De Shalla ajoute que la participation des designers à la Braderie est, pour eux, un moyen rentable et rapide de se faire de la publicité.

Mais ne participe pas qui veut à la Braderie. «Les participants doivent être passionnés de mode et s’impliquer dans le milieu, soit en participant à des défilés ou des salons de mode, ou en ayant un marché de gros», spécifie Mme De Shalla. Par ailleurs, dès cet automne, tous les participants de la Braderie devront être membres officiels du Conseil des créateurs de mode du Québec.

«Sur le plan visuel, ça a l’air d’un souk, avoue Anne De Shalla. Je ne veux pas que ça ait l’air d’un salon, alors il n’y a pas de tapis rouge ni de murs.» Ce sont les designers qui, avec leur équipe de travail, doivent apporter tout le matériel nécessaire. La directrice du marketing de Rudsak, Roxanne Liboiron, explique, pour sa part, que l’aménagement est similaire à celui d’une friperie ou d’un bazar. «Ce n’est pas vraiment clean ni organisé», précise-t-elle.

L’union fait la force
Le Conseil des créateurs de mode du Québec (CCMQ) vient d’être lancé dans le cadre de la Gran­de Braderie. Fondé à l’initiative de quatre desi­gners de renom, l’organisme se donne pour mission première de rassem­bler les créateurs afin de défendre et de promouvoir d’une seule voix les intérêts des designers québécois.

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