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Micalla: Changer le monde une pierre à la fois

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Après beaucoup de défilés, de glamour et d’émotions, la 19e Semaine de mode de Montréal a pris fin jeudi dernier. Métro revient sur certains points forts et coups de cÅ“ur. Présentation de Camilla Jorgensen, la magicienne derrière la ligne de bijoux Micalla.

Originaire du Danemark, Camilla Jorgensen a toujours été émerveillée par la beauté des bijoux scandinaves. Mais ce n’est qu’en 2007 que la jeune femme, maintenant installée à Montréal, a transformé sa passion en profession. À l’époque, elle accompagnait tous les jours une de ses amies atteintes de cancer à l’hôpital pour ses traitements. Pour égayer les longues heures passées dans les salles d’attente, elles fabriquaient ensemble des bijoux avec les pierres que son mari, pilote d’avion, lui ramenait des quatre coins du monde.

Quand son amie a pris du mieux, Camilla a continué à fabriquer des bijoux, et c’est ainsi qu’est née Micalla, une ligne de bijoux haut de gamme. Micalla a depuis fait des petits : Callura, une ligne intermédiaire créée en partenariat avec la compagnie de cristaux Swarovski, et Dont Ask, une ligne plus jeune et urbaine, vendue uniquement en ligne.

Forte de son expérience en aide humanitaire, Camilla Jorgensen a fondé une compagnie dont les valeurs d’entreprise sont au diapason avec ses valeurs personnelles. «Dans toutes les étapes de la fabrication d’un bijou, en plus de penser à faire un design original et une belle pièce, je pense à la façon dont je peux redonner à la communauté et à la planète», souligne la joaillière. Ainsi, toutes les pierres semi-précieuses servant à faire ses bijoux proviennent de petites mines familiales et artisanales qui ont un impact minimal sur l’environnement et qui offrent de bonnes conditions de travail aux mineurs.

De plus, pour chaque bijou vendu, Camilla offre une partie de ses profits à des organismes de charité qui lui sont chers : la Fondation du cancer du sein du Québec, la Résidence de soins palliatifs de l’Ouest-de-l’Île et le Réseau secours animal. «Je suis heureuse de créer quelque chose de beau et de rendre les femmes belles, mais je veux en faire plus», affirme la jeune femme. La designer caresse d’ailleurs le projet de mettre sur pied une coopérative de travail dans laquelle des femmes de communautés du nord du Canada ou de camps de réfugiés pourraient fabriquer des bijoux.

En attendant que ce rêve prenne forme, Camilla continue de se laisser inspirer par les arrivages de pierres et par les couleurs de la nature pour créer ses petites Å“uvres d’art portables. Pour sa collection printemps-été 2010, qu’elle présentait mardi à la Semaine de mode, la joaillière a décidé d’exploiter toutes les nuances du gris afin de refléter les nuances subtiles de la vie, cela avec des perles, des cristaux, des chaînes et, bien sûr, des pierres.

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