Je rencontre souvent des gens, des femmes surtout, qui caressent le rêve de changer de carrière. Elles ont des professions bien différentes, certaines travaillent dans des banques, d’autres sont psychologues, maquilleuses, designers d’intérieur ou encore comptables, mais elles ont toutes un point en commun : elles aimeraient exploiter leur créativité et leur intérêt pour la mode en devenant styliste.
Certaines m’écrivent pour me parler de ce qui les attire dans une telle carrière: «La mode m’habite depuis la petite enfance, et depuis déjà quelques années je suis la personnal shopper de plusieurs personnes qui m’entourent», «J’adore magasiner et je suis à l’aise avec toutes sortes de portefeuilles, même les plus petits», « Je suis diplômée du Collège LaSalle et j’ai ouvré au sein de l’industrie de la mode pendant plusieurs années : je crois que je serais une très bonne styliste».
L’intérêt pour une telle carrière ne manque pas, et les incertitudes non plus. Si les motivations sont variées, les deux principales questions restent les mêmes : «Quelles sont les qualités pour être une bonne styliste?» et «Peut-on en vivre?» Lorsque j’ai fondé Les Effrontés en 1999, c’était plus difficile. La majorité des gens croyait qu’il fallait être riche et célèbre pour se payer les services d’une styliste professionnelle, et les détaillants étaient méfiants, car ils croyaient que mes services nuiraient à leur commerce et peu d’entre eux voulaient collaborer avec moi. Les choses ont beaucoup évolué et, aujourd’hui, si la clientèle est plus nombreuse et les détaillants beaucoup plus coopératifs, être styliste demande plus que la connaissance des tendances et un intérêt pour la mode. La clientèle d’aujourd’hui est beaucoup plus exigeante et, contrairement à ce qui prévalait à mes débuts, elle a des attentes bien précises.
Pour en vivre aujourd’hui, il faut être bien préparé. En plus de demander des con-naissances variées sur les silhouettes, les coupes, les couleurs, les fibres et les textiles ainsi que sur l’approche client, il faut avoir un bon réseau de contacts et, surtout, être organisé et discipliné. Dans le but de donner de la crédibilité à ce métier relativement nouveau, j’ai mis sur pied en 2004, en collaboration avec différents intervenants du milieu de la mode, un atelier de formation professionnelle pour ceux et celles qui caressent le rêve de devenir styliste de mode.
Ateliers de semaine ou de fin de semaine
Les prochains ateliers débutent le 5 et le 14 février.
Pour les plans de cours et les calendriers complets : www.leseffrontes.com
Marie-Claude Pelletier
Styliste pour hommes
www.leseffrontes.com