À table

Trois cadeaux à
 fabriquer soi-même

En plus d’être souvent plus économiques, les cadeaux maison permettent d’exprimer sa créativité. Voici de jolies suggestions pour vivre Noël
 un peu plus simplement.

1. Douceurs en pot


L’idée est simple. Il suffit de superposer les ingrédients secs nécessaires à la confection de biscuits, d’un gâteau ou d’autres petites gâteries (farine, poudre à pâte, sucre, cacao, etc.) dans un joli pot. On peut ensuite le décorer et l’agrémenter d’une étiquette sur laquelle on détaille les étapes de la recette. À peu près tous les sites de cuisine ont au moins une version de ce genre de présent qui coûte trois fois rien.
> Plusieurs recettes sont faciles à trouver en ligne.

2. Artisanat 
haut de gamme

Deux options avec cet ensemble pour fabriquer un pompon en fourrure recyclée imaginé par la designer Mariouche Gagné: soit on l’offre tel quel à un ami habile de ses mains, soit on l’assemble avant de l’emballer. Comprend la fourrure, une aiguille, un élastique, du fil, un médaillon Harricana et un livret d’instructions.
> Ensemble Confectionnez votre pompon (Chat sauvage), Harricana, 20$

3. Chandelle maison
dans une tasse

Pourquoi ne pas s’inspirer de Pinterest pour transformer les vieilles tasses rétro dépareillées en bougies parfumées? Pour un produit plus durable, on opte pour la cire de soya, considérée comme plus écolo. Il faut aussi des mèches dotées d’une ancre, d’huile parfumée et de colorant pour bougie si désiré.
> Il suffit d’une vieille tasse et de quelques produits pour fabriquer une bougie soi-même.

***

Emballages: le furoshiki démystifié


Technique traditionnelle japonaise d’emballage dans un carré de tissu, le furoshiki fait aussi sa place sous nos sapins. Japonais d’origine, Milton 
Tanaka, consultant en méthode de gestion Lean-Kaizen à Montréal, partage ses connaissances sur le sujet.

Quels tissus choisir?
«Les matériaux extensibles, comme le nylon, le polyester, etc., sont plus faciles à manipuler et à nettoyer pour les débutants, tout en étant beaucoup moins chers. La soie et le coton sont cependant les matériaux privilégiés au Japon en raison de leur texture et de la sensation agréable au contact avec la peau, précise celui qui a aussi travaillé avec le designer japonais Issey Miyake. Les gens âgés de ma famille, par exemple, possèdent une grande collection de furoshikis en soie et en coton. Aucune matière synthétique dans leur vaste collection!»

Comment bien réussir son furoshiki?
«Tout dépend évidemment de la forme du contenu à être emballé (cadeau, boîte à lunch, bouteille et même fleurs), mais il faut toujours faire attention à ce que le tissu soit bien étiré et à ce que les nœuds soient bien agencés, continue M. Tanaka. Les nœuds peuvent suivre une direction en particulier: en parallèle, en opposition, en diagonale, par exemple, mais il faut que l’ensemble soit esthétique et équilibré, pas comme un morceau de linge vite improvisé pour cacher un contenu. Il faut prendre du temps pour bien emballer son furoshiki, un peu comme si on faisait de l’origami avec un tissu.»

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