Gastronomie et clapotis, c’est ce que propose le Belvü, un catamaran-lounge amarré pour un deuxième été sur les Quais du Vieux-Port de Montréal.
«Nous cherchions à proposer quelque chose de branché, d’urbain et de décontracté qui s’adresserait à une autre clientèle que celle visée par les soupers-croisières classiques. Sur le Belvü, les gens peuvent prendre un verre sur les ponts, se déplacer et parler entre eux : c’est une offre qui n’existait pas avant», explique Martin Roy, cofondateur du concept Belvü.
Le Belvü propose diverses formules qui permettent de voir Montréal sous un nouvel angle et qui flirtent toutes avec une gastronomie simple et chic inspirée des produits du terroir.
Entre les 4 à 7 pendant lesquels on choisit ses bouchées et ses drinks à la carte, les 4 à 7 tout-inclus, les escapades gourmandes avec souper en table d’hôte et les soirées de groupe, le choix est vaste. En plus de la sensation d’être en vacances dès qu’on quitte le quai, de la vue inédite de Montréal, des ponts sur lesquels on peut profiter du soleil, du service de bar complet et de l’ambiance festive que l’on trouve sur le bateau, le Belvü mise sur ses plats, qu’il veut de grande qualité.
«Ce n’est pas parce qu’on propose une expérience hors du commun qu’il faut négliger les plats, au contraire! Une dégustation réussie fait tout autant partie de l’expérience que souhaite offrir le Belvü», explique David Vitas, chef exécutif du catamaran.
Au menu donc, des canapés de saumon et de caviar, de ceviche de pétoncle, de magret de canard fumé à l’érable ou de champignons farcis au crabe, des verrines de capucino de fruits de mer aux asperges, de crème de crevettes de Sept-Îles ou de salade de homard des Îles-de-la-Madeleine et des plats principaux composés de mignons de bœuf, d’étagés de saumon bio ou de poulet de Cornouailles. Et c’est sans parler, pour les dents sucrées, de la crème brûlée au citron et chocolat et des verrines au mascarpone ou au Grand Marnier.
L’expérience du Belvü, donc, c’est sa croisière, mais pour l’équipe, le côté gastronomique est tout aussi important et, en offrant à bord une cuisine inspirante, le Belvü cherche à mettre «l’eau à la bouche» à ses passagers!
Trois questions au chef David Vinas
- Quelles sont vos inspirations?
Le terroir, les aliments d’ici – c’est ce qui m’inspire. Je fais affaire avec des artisans du Québec et je choisis le plus possible des produits de saison. On trouve dans le menu une base stable, mais chaque semaine, certains éléments changent suivant ce qui est disponible. - En gastronomie, que dénoncez-vous?
Je suis contre la surexploitation des poissons. Sur le Belvü, nous avons décidé de boycotter tous les poissons en voie d’extinction afin de privilégier le saumon d’élevage [NDLR : Le Belvü a sa certification Seafood Trust]. Je crois qu’il faut cuisiner avec ce qui est disponible et dans le respect de l’environnement. - Sur le Belvü, quel est votre plus grand défi?
Comme nous sommes sur un bateau, nous n’avons pas les fours adaptés. Nous devons donc préparer les plats dans un local du Vieux-Montréal et, trois heures avant de servir, les apporter sur le bateau afin de finaliser le tout. J’avoue que c’est beaucoup de logistique!
Jusqu’à la mi-octobre selon la formule choisie :
De 22 $ à 225 $ par personne
www.belvu.ca