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Cinq trucs pour aider les parents gravement malades

Cropped shot of son holding hand of sick father lying in hospital bed, dad and son in hospital

Tamara Béliard Rodriguez a appris qu’elle souffrait d’un cancer du sein alors que ses filles étaient encore en bas âge. Forte de cette expérience, elle partage quelques conseils pour épauler d’autres parents qui pourraient se retrouver dans une situation similaire.

1. Dire la vérité
La maladie apporte son lot de bouleversements: visites fréquentes à l’hôpital, fatigue, irritabilité, incapacité à vaquer à ses occupations, etc. «Il est difficile de mentir, parce que les enfants se rendent rapidement compte qu’il se passe quelque chose d’anormal. Si on décide malgré tout de leur cacher la vérité, ils peuvent non seulement perdre confiance en nous, mais aussi s’imaginer des scénarios pires que la réalité», souligne Tamara Béliard Rodriguez.

2. Accepter l’aide de ses proches
La jeune maman est catégorique: si elle a recouvré la santé, c’est en grande partie grâce à sa famille. «Au départ, je ne voulais même pas faire les traitements de chimiothérapie, parce que je craignais qu’ils ne me rendent trop malade pour prendre soin de mes filles. C’est mon mari qui m’a persuadée à les suivre, en m’assurant qu’il s’occuperait de la maisonnée le temps nécessaire», raconte-t-elle.

3. S’accorder du temps
Nous vivons dans une société de performance où tout s’accélère. Or, pour guérir, il faut apprendre à lever le pied et à se reposer. D’où l’importance d’accepter toute l’aide dont on peut bénéficier. «Il ne faut pas penser non plus qu’on pourra reprendre toutes nos activités aussitôt les traitements terminés, car il peut y avoir un certain délai avant de retrouver le niveau d’énergie qu’on avait avant d’être malade», explique Tamara Béliard Rodriguez.

4. Procéder à un échange symbolique
Les séjours à l’hôpital peu-vent parfois durer plusieurs jours, voire plusieurs mois. Pour atténuer la douleur de cette séparation forcée, Tamara a offert un de ses bracelets à chacune de ses filles. «J’avais moi-même un bracelet identique au leur. Ma plus vieille m’a quant à elle donné son oreiller préféré. Ces objets m’ont suivie lors de chaque traitement et à chaque chirurgie. J’avais ainsi l’impression qu’elles étaient près de moi en tout temps», se souvient-elle.

5. Jeter du lest
«Auparavant, j’étais très stricte sur l’heure à laquelle mes filles devaient aller au lit. Cependant, durant mes traitements, il est arrivé à plusieurs reprises qu’elles se couchent beaucoup plus tard. La maladie m’a appris à me concentrer sur l’essentiel. C’est vrai que la routine est importante, mais ce dont les enfants ont besoin d’abord et avant tout, c’est de se sentir aimés et en sécurité», rappelle Tamara.

 

La reine sans cheveux

de Tamara Béliard Rodriguez

disponible en ligne ou en librairie

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