À table

The Darkness II… meilleur que le premier!

Depuis deux ans, Jackie Estacado s’abstient d’utiliser ses pouvoirs maléfiques. En effet, la force du Darkness sommeille en lui, malgré sa volonté. Cette créature a la forme d’une paire de bras dont les mains sont remplacées par deux têtes de serpent aux dents acérées. Elles se nourrissent des cœurs de leurs ennemis morts et de l’essence de la vie qui quitte leurs corps.  Son talon d’Achille : la lumière! Illuminé, Darkness devient très fragile, voire impuissant.

Ce don maléfique est très pratique, surtout lorsque nous sommes le chef d’une des plus puissantes familles mafieuses de New York.

Inspiré de la bande dessinée, The Darkness 2 offre un scénario solide, appuyé par une jouabilité amusante, quoique très gore. Si les litres d’hémoglobine qui giclent et les décapitations vous font peur, tenez-vous loin de ce titre! Vous êtes averti!

Non, il n’est pas nécessaire d’avoir joué à l’opus précédent pour bien comprendre l’histoire. La trame narrative nous promène entre deux univers. Est-ce que Jack possède vraiment tous ces pouvoirs maléfiques ou est-il fou à lier? Je ne répondrai pas à cette question, histoire de ne pas tuer votre expérience de jeu, car oui, The Darkness 2 mérite qu’on s’y attarde. 

Beaucoup d’irritants de la première mouture ont été corrigés. Personnellement, je trouvais assez médiocre l’intelligence artificielle des ennemis dans la première parution de cette licence. Dans la suite du titre, les malfrats sont plus éveillés. Ils n’hésiteront pas à nous éclairer avec une lampe torche très puissante en se cachant derrière un de leurs collègues portant armure et bouclier balistique. La série de flash-back donne aussi un côté très cinématographique à la trame narrative. Cette dernière donne le goût de continuer à jouer et d’en savoir davantage sur l’univers dans lequel nous baignons.

Résolument destiné à un public adulte, The Darkness II n’hésite pas à nous faire visiter un bordel crade. Dans les couloirs, entre deux cris de jouissance, les portes entrebâillées laissent voir des «clients» en pleine action avec les filles de joie. Rien de nouveau pour les «fans» de la bande dessinée.

Les pouvoirs de notre créature augmentent quand on place des points d’essence de vie dans une multitude d’améliorations possible. Une petite créature, le Darkling, nous seconde dans notre quête de vengeance. Il a des allures de farfadet maléfique et nous est d’une aide précieuse par moments. Ce n’est pas le plus beau des jeux. C’est le scénario qui sauve la donne. Gageons qu’avec quelques mois de polissage et un nouveau moteur de jeu, le prochain volet de la saga de Jack sera encore meilleur.

Fiche technique

The Darkness II en bref :

Articles récents du même sujet

Exit mobile version