À table

Quand le sexe fait mal

Le sexe; une activité agréable, synonyme de volupté. Enfin, la plupart du temps! On estime qu’une personne sur trois, sur une période d’un an, souffre d’une blessure causée par un rapport sexuel.

Morsures aux organes génitaux, ecchymoses, brûlures de tapis et chutes du lit, la chambre à coucher peut devenir un véritable champ de bataille. Après tout, l’amour étant une forme d’exercice, le risque de blessure est évidemment bien présent. Même pour ceux qui ne sont pas du type «pratiques extrêmes», le simple fait de se laisser emporter dans le feu de l’action pourrait faire grimacer… de la mauvaise façon!

Voici quelques blessures potentielles et des trucs pour les éviter ou diminuer la douleur.

Élongation ou déchirure musculaire
La douleur n’est généralement pas ressentie immédiatement à la suite d’un incident érotique. Pourquoi? Les endorphines, hormones libérées lors de l’excitation sexuelle, ont des propriétés analgésiques. Elles provoquent une agréable sensation de détente qui masque la douleur. C’est plutôt dans la période post-ébat que votre corps vous «parlera»!
Heureusement, de petits ajustements peuvent aider à prévenir ces maux, par exemple en adoptant des positions dans lesquelles on se sent réellement à l’aise. Modifier l’angle des hanches en investissant le bassin lors de la pénétration vous aidera à y parvenir.

Rupture du frein du prépuce
Le frein est la partie de peau reliant le prépuce (repli de peau mobile et coulissant) au gland. Au cours d’une érection, la peau du prépuce se tend. Si la peau du frein est trop courte, elle risque de déchirer sous la tension causée par la friction au moment de la pénétration et des mouvements de bassins trop vigoureux.

La peau du frein peut s’assouplir tout doucement grâce à des techniques d’étirement, ce qui l’aidera à suivre la cadence!

Objets qui obstruent
Riche en terminaisons nerveuses, la région anale est une zone sensible au toucher. Cependant, utiliser des objets qui ne sont pas adaptés à la stimulation anale peut s’avérer très dangereux. En fait, le sphincter de l’anus tend à «absorber» ce qui y est inséré. Afin d’éviter qu’ils soient entraînés trop profondément dans le rectum, les objets à bouts évasés, munis d’une petite poignée, sont à prioriser.

Comme l’anus ne se lubrifie presque pas naturellement, il est par ailleurs important d’utiliser un lubrifiant à base d’eau ou de silicone pour assurer une intromission confortable et éviter les lésions.

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