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Évasion

De l’art à flanc de fleuve

Passé quelques habitations colorées à Saint-Irénée le long de la 362, tout juste après la jetée qui s’élance dans le fleuve, se cache dans les collines le Domaine Forget, qui accueille sur son site à couper le souffle une exposition de sculptures grand format. Un endroit à visiter pour les œuvres disposées sur le terrain, pour les concerts qu’il organise ou pour un pique-nique sympa.

Réputé pour la musique qu’on y joue et qu’on y entend (chaque année, le Domaine accueille jusqu’à 600 étudiants de partout au monde dans son Académie, en plus de proposer des concerts dans sa salle à l’acoustique exceptionnelle), le Domaine Forget présente l’exposition biennale Sculptures en Charlevoix, à voir gratuitement jusqu’au printemps 2017.

Après s’être promenée en Suisse (Saint-Urbain), en Floride (Sarasota et Miami), et en Géorgie (sur le campus du Georgia Institute of Technology, à Atlanta), «c’est la première fois que l’exposition est installée dans la nature. Avant, elle se trouvait dans des centres urbains», précise Daniel Robichaud, du Domaine Forget. Les œuvres ont d’ailleurs été disposées en fonction des caractéristiques du site. Au moment de notre visite à la fin juillet, une bande sonore exclusive interprétée par les étudiants en musique qui s’exerçaient en plein air à jouer de leurs instruments à cordes magnifiait encore davantage l’exploration des œuvres sur le domaine de 140 acres (mais dont les deux tiers sont encore inaccessibles).

Changeante, l’exposition commissionnée par le sculpteur américain John Henry et qui se promène depuis 2005 n’a jamais été présentée exactement sous la même forme, avec les mêmes œuvres, raconte Ginette Gauthier, la directrice générale. «Ce sont les mêmes sculpteurs, mais les œuvres s’adaptent.» Au Domaine Forget, les 16 œuvres de l’exposition, des créations d’artistes américains et européens, se mêlent aux 9 autres sculptures monumentales québécoises déjà sur le site, pour former le Jardin harmonique de sculptures.

Lieu historique
Le Domaine Forget regroupait, au tournant des années 1900, les propriétés d’été de Joseph Lavergne, juge et collègue de Wilfrid Laurier, d’Adolphe-Basile Routhier, juge et poète, auteur du Ô Canada, et de Rodolphe Forget, député fédéral de Charlevoix, entrepreneur, instigateur du chemin de fer entre Québec et La Malbaie et père de Thérèse Casgrain. En 1945, ce sont les petites franciscaines de Marie de Baie-Saint-Paul qui acquièrent les propriétés. Le Domaine Forget naît en 1977. C’est une corporation sans but lucratif.

À faire au Domaine Forget

www.sculpturescharlevoix.com
domaineforget.com

Notre journaliste était l’invitée du Domaine Forget

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