Le député sortant du Bloc québécois (BQ), Mario Beaulieu, a remporté un troisième mandat dans la Pointe-de-l’île. Pour une troisième élection de suite, il est le seul élu de sa formation sur l’île de Montréal.
M. Beaulieu a remporté l’élection avec 46,5% des voix.
« Je suis très heureux du résultat. (…) Je suis vraiment très reconnaissant envers les citoyens.nes de La Pointe-de-l’île qui ont voté pour moi et tous ceux qui ont participé à cet exercice démocratique», a indiqué le député en entrevue téléphonique, au terme d’une soirée électorale passée au Bar La 8.
M. Beaulieu salue l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire, un contexte qui « permet davantage au Bloc de défendre efficacement les intérêts nationaux du Québec. »
Au cours du prochain mandat, le député bloquiste souhaite s’attaquer à la question du déclin du français à Montréal, un enjeu qu’il juge « crucial ».
Il ajoute avoir parmi ses autres priorités l’environnement, la santé, l’augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse de 110$ par mois, les enjeux de violence, la décontamination des sols, et la question du transport collectif.
« On veut que davantage d’impôts qu’on envoie au fédéral soient utilisés pour l’électrification des transports, pour développer les forces économiques du Québec, les technologies renouvelables, et on va être en position de le faire. »
« Le parti libéral arrive tranquillement dans la Pointe-de-l’île »
M. Beaulieu devance le candidat libéral Jonas Fadeu, qui a obtenu 32,1 % des suffrages, le candidat du Nouveau parti démocratique (NPD) Alexandre Vallerand (10,0%) et le candidat conservateur Massimo Anania (6,7%).
Malgré sa défaite, Jonas Fadeu soutient être content d’une « très belle performance». À son avis, « le parti libéral arrive tranquillement dans la Pointe-de-l’île. La prochaine fois sera la bonne », soutient-il, sans se prononcer sur une prochaine candidature de sa part.
En 2019, Mario Beaulieu avait été réélu avec 47,1 % des votes devant son adversaire libéral, Jonathan Plamondon (30,4 %) et Ève Péclet, du NPD (10,8%). Robert Coutu, alors candidat du Parti conservateur (PC), avait récolté 7,2% des voix.